Retour à Malacca en images

Par Mpbernet

A relire les billets postés sur ce blog, je mesure combien j'étais déjà relativement fatiguée. D'autant plus que la transmission des images, avec le WiFi de notre hôtel, était particulièrement longue (environ 7 à 8 minutes pour chacune d'elles). J'allais donc au plus court et j'ai encore plein de clichés dans mes dossiers ..

Ainsi en est-il de Malacca, notre but d'excursion rapide en Malaisie.

Célèbre surtout aujourd'hui pour avoir donné son nom au détroit qui voit passer la moitié du trafic mondial de pétrole et qui relie les pays les plus peuplés du monde (Chine et Japon, Inde et Indonésie), Malacca a été supplantée par Singapour ... Mais elle conserve les témoignages de ses envahisseurs successifs.

Le port a été fondé vers 1400. En 1511, Alfonse de Albuquerque expulse le Sultan Mahmoud Shah. En 1641, Malacca est conquise par les Hollandais puis en 1824 devient colonie britannique. En fait, la Malaisie n'est indépendante que depuis 1956.

C'est Singapour qui lui a ravi sa place de principal port de la région. La ville se replie aujourd'hui sur son passé et joue la carte du tourisme.

Sa visite en est rapide, si on supporte bien la chaleur équatoriale : on se balade dans Jonker Walk, regarde les boutiques chinoises, majoritaires, où l'on trouve des trucs étranges comme ces objets en carton représentant des voitures, des maisons, des bâteaux, toutes sortes de choses qui seront brûlées en guise d'ex-votos dans les temples ... ou encore ce dernier cordonnier capable de confectionner sur mesure des chaussures pour pieds bandés ...

Le monument le plus émouvant est le Cheng Hoon Teng Temple, construit en 1673, où l'on continue à pratiquer le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme au milieu des clichés des touristes ... non loin de là, l'étrange mosquée Kampung Kling, au minaret en forme de pagode, couronnée de tuiles vertes.

On retrouve rapidement, au-delà du pont sur la rivière, le style colonial avec son église protestante d'un beau rouge, une silhouette de moulin à vent,  la fontaine centrale du Town Square dédiée à la Reine Victoria, cernée de Tuk-tuk décorés de façon attendrissante mais qui font la joie des touristes fatigués.

Mon seul regret : je pensais trouver les vestiges d'un artisanat de meubles en "bambou de malacca" très en vogue dans ma jeunesse, pour les terrasses, sans doute aujourd'hui remplacés par le plastique tressé ... J'ai dû rêver !

Mais pour revenir à la réalité, rien ne remplace un petit diaporama. En le mettant en ligne, certaines images, déjà effacées de ma mémoire, me sont revenues ...