The Blacklist // Saison 2. Episode 19. Leonard Caul.
Après l’épisode précédent, forcément que l’on pouvait craindre pour la vie de Red. Non ? Quiconque sait que Red est le héros de The Blacklist sait que Red ne peut pas mourir avant la fin de la série et je pense que NBC ne compte pas jeter sa poule aux oeufs d’or tout de suite mais compte bien profiter un poil de ce succès faussement éphémère. Red se retrouve alors sur un lit d’hôpital et le danger arrive de toute part. C’est alors Liz qui va devoir tenter de le sauver coûte que coûte en demander de l’aide aux bonnes personnes. Aux bonnes ? Pas forcément toujours les bonnes. En tout cas, je trouve dommage que la série ne sache pas trop quoi faire de sa propre dynamique qui est devenue terriblement confuse. Si le cliffangher de cet épisode semble être un nouveau caillou jeter dans une marre (Tom va t-il vraiment raconté tout ce qu’il sait sur Red à Liz ? et sait-il vraiment beaucoup de choses sur Red ?). La série adore nous donner envie en nous posant tout un tas de questions assez douteuses. Je dois avouer que je ne sais pas du tout ce que veut faire cet épisode mais cela ne m’inspire rien de bien bon. Le problème c’est que cet épisode part parfois dans tous les sens et j’ai comme l’impression qu’il n’y a plus de Red/Liz, de Liz agent du FBI, de Red venant en aide au FBI, etc. Je sais bien que c’est le but aussi, bousculer la dynamique.
En effet, ce n’est pas bête de vouloir tout changer et de nous donner un aperçu complètement différent des choses. La série ne veut pas s’engoncer dans une mécanique de la semaine que l’on connaît déjà tous plus ou moins. Non, le but de la série est donc probablement de faire les choses de façon complètement différente. Sauf que non, « Leonard Caul » est un épisode décevant car il a beau être rythmé (au sens de The Blacklist bien entendu), il ne parvient pas à utiliser les bons ingrédients dans la bonne direction. La mécanique de l’épisode s’enraye donc assez facilement et rapidement afin de délivrer quelque chose de tout bonnement illisible. Pourtant, The Blacklist repose sur des bases extrêmement simplistes, surtout dans cet épisode sauf que finalement j’ai l’impression que la série ne sait pas trop dans quelle direction elle veut réellement aller. C’est bête mais c’est comme ça que je le ressens. Par ailleurs, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi The Blacklist n’a de cesse de faire revenir encore et encore un semblant de relation entre Liz et Tom. Le truc c’est que la série nous vend à chaque fois les scènes entre ces deux personnages comme des scènes importantes pour l’histoire de la série sauf que ce n’est jamais si passionnant que ça car la série ne semble pas trop savoir quoi faire car elle attend probablement d’avoir de nouvelles idées pour pouvoir venir à bout de celles que l’on connaît déjà.
J’ai eu envie de savoir ce qui pouvait bien se passer après que Red se soit fait tirer dessus sauf que voilà, l’épisode a énormément de mal à se renouveler et à proposer des choses complètement différentes de ce que l’on aurait probablement pu imaginer au départ. Mais The Blacklist ne nous révèle jamais rien de nouveau, comme si le but n’était pas de nous révéler des choses nouvelles mais simplement de nous dire encore et encore des tas de choses que l’on a déjà pu voir auparavant. Je pense que le seul véritable intérêt de cet épisode c’est de potentiellement envoyer Liz sur une toute nouvelle direction et j’ai envie de la voir aller dans cette direction. Ce serait tout de même bête de ne pas le faire, car le FBI n’est pas l’avenir de The Blacklist, l’avenir c’est Liz qui devient petit à petit une sorte de nouveau Red. Je ne vois pas The Blacklist aller dans une autre direction. Liz et Tom ont donc une relation très complexe que la série n’utilise pas de façon judicieuse car ce que Tom compte révéler à Liz dans le prochain épisode aurait dû arriver bien longtemps auparavant. Mais étant donné qu’il reste encore 3 épisodes avant la fin de la saison, les révélations ne vont probablement pas trop pleuvoir dans le prochain épisode.
Note : 4.5/10. En bref, la médiocrité de The Blacklist lui fait toujours défaut.