Par le plus grand des hasards, nez à nez nous nous sommes retrouvés. J’ai failli lui rentrer dedans : tu me connais toujours le nez en l’air, distraite (ou au premier degré, en train d’admirer l’architecture des immeubles, c’est fréquent aussi…)
- Ça nous pendait au nez, ça devait forcément arriver, nous fréquentons les mêmes quartiers. Nous avons été surpris, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Une évidence.
- Loin de nous manger le nez, de nous disputer comme quand nous étions enfants, nous avons été boire un pot ensemble dans son appartement juste à côté.
- Il a quand même essayé de me tirer les vers du nez, de me faire parler pour savoir ce qu’était devenue son ex.
- Mais j’ai le nez fin, je suis perspicace.
- Il s’est cassé le nez, il n’a rien obtenu de moi.
- Même s’il m’a dit “ ton nez remue”, “tu mens”.
- Je lui ai répliqué que je ne mettais pas mon nez dans les affaires des autres : Je ne suis pas indiscrète.
- Là-dessus sa femme a montré le bout de son nez, est apparue timidement.
- Malgré les apparences, elle semble le mener par le bout du nez. Il a l’air complétement sous son influence.
- Il devait être 18 heures à vue de nez, à peu de chose près quand je les ai quittés.
- Ah bon ! Je ne savais pas que tu l’avais dans le nez, que tu ne l’aimais pas particulièrement.
- C’est pour ça que tu lui as claqué la porte au nez la dernière fois, que tu ne l’as pas laissé entrer.
- La moutarde t’était monté au nez, tu t’étais mis en colère.
- Et bien ça risque de te retomber sur le nez, de rejaillir sur toi : il a le bras long et je le crois rancunier.