Afghanistan: Les droits humains en danger

Publié le 26 avril 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite --> Ce document, intitulé Their Lives On The Line, fournit des informations sur la manière dont les défenseures des droits des femmes et des filles, dont des médecins, des policières, des journalistes et des militantes sont prises pour cible non seulement par les talibans mais également par des chefs de guerre et des représentants du gouvernement. Les lois censées les soutenir ne sont pas bien appliquées, quand elles le sont, tandis que la communauté internationale en fait bien trop peu pour améliorer leur situation.
Des défenseures des droits humains sont aux prises avec des attentats à la voiture piégée, des attaques à la grenade contre leur domicile, l’homicide de membres de leur famille, ou sont assassinées. Beaucoup poursuivent leur action malgré le nombre d’attaques qu’elles ont subies, tout en sachant que rien ne sera fait contre leurs agresseurs présumés.

Aucune figure publique féminine n’est en sécurité - les victimes de menaces et de violences sont des militantes en faveur des droits humains, des politiciennes, des avocates, des journalistes, des enseignantes. Même les femmes appartenant aux forces de l’ordre sont menacées. Le harcèlement, sexuel ou autre, est très répandu dans les rangs de la police et reste presque toujours impuni.
Malgré l’existence d’un cadre juridique relatif à la protection des femmes en Afghanistan - due en grande partie à l’action inlassable de militants en faveur des droits des femmes - les lois sont souvent mal appliquées et restent des promesses faites sur papier.

"Le futur de l’Afghanistan est incertain, et le pays est sans doute arrivé au moment le plus critique de son histoire récente. Le départ des gouvernements internationaux est prématuré. La communauté internationale doit poursuivre son engagement et le gouvernement afghan ne peut continuer à faire fi de ses obligations en matière de droits humains", a déclaré Salil Shetty secrétaire général d’Amnesty International, présent à Kaboul pour le lancement du rapport.