#luxleaks : quand la justice du Luxembourg s’attaque aux lanceurs d’alerte et journalistes plutôt qu’aux coupables

Publié le 25 avril 2015 par Mister Gdec

#luxleaks : quand la justice du Luxembourg s'attaque aux lanceurs d'alerte et journalistes plutôt qu'aux coupables

La justice à l'envers, c'est quoi ? C'est de s' attaquer comme ici aux lanceurs d'alerte et aux journalistes qui ont relayé leurs informations pourtant utiles à l'assainissement de la vie démocratie européenne, plutôt qu'aux auteurs de faits délictueux bien plus graves... Des faits qui rappelons le ont consisté à permettre à de grandes sociétés d'échapper à l'impôt avec la complicité active du premier ministre du Luxembourg qu'était alors Juncker (Qui lui n'est absolument pas inquiété. Belle justice). Autrement dit, une fraude fiscale à grande échelle (elle implique 340 multinationales), que d'autres plus pudiques que moi préférons qualifier d "optimisation fiscale. Une appellation qui n'est pourtant pas permise quant il s 'agit de particuliers... avec lesquels on se montre bien plus vindicatifs. Et dire que le chef d'orchestre de cette formidable opération de dissimulation de fortunes aux yeux du fisc est aujourd'hui Président de la commission européenne... De quoi nourrir chaque jour un peu plus qu'il n'est utile la défiance, quand ce n'est pas purement et simplement de la haine, envers cette institution, dont il va falloir à présent montrer l'utilité en matière de respect des législations publiques des pays qui la composent... Quant à la crédibilité et la probité des instances européennes, je ne voudrais pas passer pour un immonde populiste... Déjà que Hollande se plait à nous comparer au FN... Mais le problème n'en demeure pas moins, qui mine en profondeur les fondations de cette pourtant noble idée que fut l'Europe. Hélas, quand on voit ce qu'elle devient, pourrie par ces gens là... Que ce scandale demeure impuni participe à plus d'un titre au développement des discours d'extrême droite, et au regrettable tous pourris qui désagrège les démocraties. En outre, le travail des journalistes va être de plus en plus difficile, dans ces conditions, s'ils ne peuvent plus informer librement. Bon, on sait que l'Europe n'a jamais été une institution démocratique, même un peu. Mais deviendrait-elle, après avoir été une technocratie, une autocratie autoritaire ? Je pose la question là.