Chez moi, ces racines sont à la fois profondes et assez superficielles. Profondes parce que j'ai grandi dans une famille d'agriculteurs de montagne jusqu'à ce que le tourisme alpin nous exempte en partie de notre misère paysanne.
Mes racines ne vont pourtant pas très loin en jardinage, car travailler la terre n'a jamais été « mon truc ». Cela dit, j'adore notre petit jardin potager parce qu'il nous apporte de bonnes salades fraîches et de délicieuses fines herbes (les seules légumes qui poussent raisonnablement bien à l’attitude élevée de Park City) mais je déteste avoir à me baisser pour cultiver le sol.
C'est pourtant ce que j'ai fait ces deux derniers jours, pour retourner notre jardin à temps pour la bonne saison. Je fais de gros efforts, mon endurance est à rude épreuve mais je serre les dents. J'espère que cette torture volontaire va finalement payer ...
Bon appétit !