Graphiste de la communauté Creads, Adgraph est un touche-à-tout : logo, webdesign, print. Capable de se mettre dans la peau de son client autant que d’enfiler sa casquette de commercial, Adgraph possède plusieurs personnalités. C’est la clé de son succès.
Adgraph aime
Travailler en musique classique, hiphop, électro, musique islandaise
Cuisiner « c’est proche du graphisme, on retrouve un travail de préparation, la minutie, laisser mijoter et l’aspect visuel »Adgraph n’aime pas
Refuser un projet, c’est bien simple, ça n’arrive quasiment jamais
Il sait tout faire (ou presque)
Adgraph a fait des études d’art appliqué à l’école Maryse Eloy où il apprend un éventail de compétences très diverses dans le design graphique et numérique. Cette diversité, il ne la lâchera plus jamais. Hormis le motion design et la 3D, il sait faire tout ce qui touche au graphisme.
Fils de boulanger, Adgraph a également la fibre commerciale. Il avoue même aimer faire son suivi de paperasseries administratives. Pour faire tout cela, le jeune graphiste vit à 100 à l’heure et aime profondément son métier.
« Avoir de multiples compétences est indispensable pour survivre en freelance aujourd’hui »
Une rencontre décisive
La dernière année, son école organise une journée porte ouverte où chaque élève est amené à rencontrer des professionnels.
« C’est là que j’ai fait une rencontre décisive, une responsable d’agence qui m’a mis le pied à l’étrier très vite ».
« Je vais te faire gagner du temps et de l’argent, mets-toi à ton compte ».
Depuis cette femme est devenue le mentor du graphiste en lui prodiguant de bons conseils et en étant –encore aujourd’hui- un de ses clients récurrents. « Ce que j’aime dans mon métier, c’est d’avoir de multiples casquettes. Je dois aussi bien être un bon commercial qu’un gérant et évidemment un graphiste à la pointe. » Adgraph a déjà appris beaucoup mais il sait qu’il lui reste beaucoup à apprendre. Pour percer dans ce métier, il faut s’adapter et rebondir.
Les années Solidays
« Aux débuts de la pub sur le web, j’ai énormément travaillé sur les bannières web pour une agence. Ce travail m’a ouvert les portes pour de gros clients comme le festival Solidays ».
Il effectue pour eux l’intégralité de leurs outils visuels quatre ans d’affilé.
© Adgraph
« C’était un projet intense, riche, varié et qui me prenait 6 mois par an. Je faisais tout de A à Z : le plan média (affiches, les parutions presse), le programme, le catalogue, les goodies, le site web, l’appli iPhone jusq’aux panneaux signalétiques. Je réalisais l’intégralité des déclinaisons de formats et assurait l’exé. J’avais la chance de pouvoir accompagner le photographe en backstage, de rencontrer les artistes mais aussi de vendre les tee shirts avec mes créations, un moment sympa d’échange avec les clients finaux ».
« Dans événementiel, on réalise un travail de fourmi intense jusqu’au jour J où toutes vos créations voient le jour, c’est une explosion très intense. »
C’est à cette période que le graphiste s’inscrit sur la plateforme Creads.
« Dès le lancement du site, j’ai fait partie de la communauté. Durant les premières années, j’étais en dilettante, au hasard de mes visites et surtout des périodes de creux –rares à l’époque. J’ai ainsi pu enrichir mes compétences par des projets de logo. »
Solidays est un projet formateur mais très prenant. Après 4 ans de bons et loyaux services, Adgraph est en quête de nouveaux projets, moins éprouvants et systématiques.
Retrouver de nouveaux clients
Comme tous les freelances, il connait alors des périodes de vache maigre. Une période difficile « quand tu n’as pas de client pendant 2 semaines, ça va, au bout de 3 mois, tu envisages de changer de voie ».
Il en profite pour mettre à jour son site internet et ses projets personnels. Bingo.
Adgraph est alors repéré par une agence prestigieuse dans le web qui le fait travailler comme freelance. Il a accès à de beaux clients comme Jack Daniels et BNP.
© Adgraph
A l’époque, il redevient également actif sur le site de Creads.
« J’ai repris activement l’an dernier. J’ai découvert que la plateforme avait pas mal évolué. Le fait de pouvoir participer à des projets « solo » et d’être contacté pour des projets « élites » [réservés à une shortlist de participants, NDLR] c’est top.»
« Aujourd’hui, le site de Creads est plus élitiste et du coup, je me sens plus concerné. »
Un goût du challenge
La communauté Creads alimente ainsi son goût pour le challenge. « Je me donne à fond, je travaille beaucoup, la journée, le soir et les weekends. Mais je n’ai pas l’impression de « travailler », j’adore mon métier. J’y prends beaucoup de plaisir. Et je pense que c’est indispensable pour être un bon graphiste. D’ailleurs, quand je travaille sur un projet qui me saoûle, le rendu n’est pas terrible. »
Pour autant, le graphiste ne se prend pas pour un artiste. Certes le métier est créatif et demande un œil esthétique mais il répond également à un cahier des charges. Adgraph sait s’adapter à l’univers de la marque.
« Le dernier projet Creads auquel j’ai participé est justement un projet élite. J’ai proposé une refonte de site e-commerce, avec une approche beaucoup plus premium, des visuels élégants et un webdesign responsive.
Le webdesign est encore plus challengeant que les autres domaines (déjà exigeants) car les technologies évoluent vite, je suis en perpétuelle formation, à l’affût des dernières tendances. Pour moi, être à jour techniquement c’est aussi une manière de rester compétitif. »
Merci Adgraph de nous avoir accordé du temps pour une interview au soleil !
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