Justine Lévy a publié La Gaieté, une autofiction de 215 pages parue en février 2015 aux éditions Stock. On a lu le 4ème roman de l’auteur, on a aimé un-peu-beaucoup-passionnément. Critique.
Elle a décidé d’être joyeuse depuis qu’elle est maman. Elle pense que la gaieté est un état d’esprit, que ça se décide. Alors elle l’utilise pour contrer la dépression, pour se débarrasser du poids transgénérationnelle qui pèse lourdement sur ses épaules depuis l’enfance, pour transmettre la joie à ses enfants. Ouste, dehors la tristesse. La Gaieté est un petit livre comme il en existe plein, un roman qui fait « Outch ! » quand on le lit, une autofiction sans prétention narrée comme elle le ressent. L’écriture est celle des sentiments, des sensations, des émotions. C’est simple, vrai, juste et ça touche. « Je ne crois pas que j’aie oublié, je dis d’un ton un peu trop sec, j’ai effacé. Plus simple. Terminé, fini, rideau. Allez, salut. ». Avec Justine Lévy, on peut tourner le dos à la tristesse.
L’écriture semble être un exutoire pour l’auteur et on la remercie de coucher ses moments de vie sur papier car, si elle se fait bien, elle nous fait du bien à nous aussi. Le roman est décomplexant. Avec Justine Lévy, on s’autorise à regarder son histoire en face et à admettre enfin ses propres névroses. La Gaieté est un livre plein de douceur qui parle de la vie comme elle vient, comme elle devient.
Cvm