Cette petite étude a donc exposé les mains de paires de 18 paires de jumeaux identiques (monozygotes) et de 19 paires de jumeaux non identiques (dizygotes) à des moustiques. L’expérience a été réalisée en libérant des moustiques à l’intérieur de tubes en Y avec donc 2 sections, une par jumeau. Les participants devaient mettre leur main au sommet d’une section, et les chercheurs comptaient le nombre de moustiques qui volaient de chaque côté du tube puis comptaient les piqûres.
L’analyse montre que,
· estime à 62% l’influence des facteurs héréditaires sur le choix de direction du moustique,
· soit un poids de l’hérédité comparable à celui relatif à la taille ou au Q.I. d’un individu…
Ces données confirment l’hypothèse d’une composante génétique, détectable à l’odeur, et contribuent à expliquer pourquoi au sein d’une même famille, certains seront plus piqués que d’autres. Une petite étude certes mais pas dénuée d’implications : Cette piste génétique pourrait aider à terme les scientifiques à développer de meilleurs répulsifs.
Source: PLOS One April 22 2015 DOI: 10.1371/journal.pone.0122716Heritability of Attractiveness to Mosquitoes (Vignette”Female Aedes aegypti mosquito”@PloS ONE)