Des analyses du rover Curiosity ont permis renforcer l’idée selon laquelle Mars abriterait actuellement de l’eau à l’état liquide, près de sa surface.
C’est en analysant de nombreux relevés d’échantillons de roche prélevés par le robot que les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion. Les résultats de ces observations ont été publiés dans la revue Nature Geoscience.
On a découvert dans le sol un composant intéressant : du perchlorate de calcium ; il s’agit d’une substance qui sous certaines conditions absorbe la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère.
Ce composé a été retrouvé dans le sol du cratère Gale. C’est un type de sel agissant comme une sorte d’antigel en abaissant la température à laquelle l’eau gèle. C’est grâce à cet élément que l’eau peur rester à l’état liquide, même à des températures allant en dessous de zéro.
Selon les scientifiques chargés de la mission, dès qu’il fait nuit sur Mars, une partie de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère se condense à la surface et forme une pellicule de glace. C’est à ce moment là qu’intervient le perchlorate de calcium.
Sur Terre, il y a continuellement échange entre l’atmosphère et le sol grâce à la pluie. Malheureusement ce n’est pas le cas sur la planète rouge.
Ces conditions ne sont malheureusement pas favorables à la vie, même microbienne. La planète dispose en effet d’un environnement trop sec et froid. De plus les radiations cosmiques (déviées sur Terre par la présence du champ magnétique) pénètrent à au moins un mètre sous la surface.
Toutefois de plus en plus de preuves de traces d’anciens lits de rivières, de lacs et d’océans s’accumulent. Le robot poursuit sa quête à la recherche de vie passée.