©photo cc Javier Ignacio Acuña Ditzel
Dans un article publié par Bloombeg, l’économiste Ashoka Mody ancien directeur adjoint du département Europe du FMI, dénonce la persévérance dans l’erreur depuis 2010 de cette institution et des dirigeants européens vis-à-vis de la Grèce.
L’accumulation des difficultés financières du gouvernement grec oblige à imaginer ce qui était jusqu’ici impensable : un défaut sur un prêt du Fonds monétaire international. Au lieu d’exiger le remboursement et davantage d’austérité, le FMI devrait reconnaître sa responsabilité pour la situation difficile du pays et faire grâce d’une grande partie de la dette.Les lourdes obligations de la Grèce vis à vis des gouvernements européens, du FMI et de la Banque centrale européenne remontent à avril 2010, quand ceux-ci ont fait une erreur fatale. Au lieu de laisser la Grèce faire défaut sur ses dettes insurmontables vis-à-vis de créanciers privés, ils ont choisi de lui prêter de l’argent pour qu’elles les payent en totalité.