C'est un peu comme un drame amoureux, quand le marié prend la fuite devant l'autel, laissant sa promise derrière lui. Un peu comme une romance bien partie mais qui prend une toute autre tournure vers la fin. Il y a comme un goût d'amertume et d'incompréhension mais soyons francs, nous savons tous d'emblée à quoi nous attendre, les " happy endings " n'existent que dans les films.
C'est un peu comme un deuil inachevé. Déni, colère, dépression... l'acceptation n'est décidément pas prête d'arriver. " Quand les mots n'existent plus. Quand l'espérance oubliée, dissolue. Quand les alcools même ne saoulent plus. Restent les phrases écorchées. De ces phrases qu'on jette avant de renoncer. " Difficile de mettre des mots sur des maux qui blessent, qui rongent de l'intérieur. Des mots si douloureux que tu en perds le sommeil. Et quand la fatigue finit par avoir raison de toi, le sommeil -agité- devient synonyme de cauchemars. Dévastation, rage, sevrage font désormais partie de ton vocabulaire.
Plantée là, dans la pénombre de l'appart, je vais à l'encontre de ma philosophie de vie : je rumine, rabâche et ressasse le passé. Pudique des sentiments, je peine a extérioriser et a évacuer ce mal qui me consume à petite dose. Il est là, il gangrène, il érode, il corrode. Il me dévore jusqu'à la moelle, jusqu'à l'os.. et je n'arrive pas à l'accepter. Je n'arrive pas à aller de l'avant. Je stagne, je tourne en rond. Je fais un pas en avant et 10 pas en arrière, retour à la case départ. Je m'en veux, je t'en veux, je nous en veux, d'avoir gâché NOTRE histoire... ce NOUS qui était supposé être infini. Où sont passés ces promesses, ces serments, ces pactes, ces gages d'éternité. De ma vie, jamais je n'aurais cru avoir aussi mal au cœur ; mais si c'est le prix a payer quand on aime sincèrement quelqu'un.. qu'il en soit ainsi. J'ai conscience que l'on s'est fait du mal, beaucoup de mal, énormément de mal... mais l'amitié, la vraie, la pure et sincère n'est-elle pas sensée survivre à tout ? Avons-nous eu raison d'abandonner aussi facilement, à la première difficulté ? Avons-nous eu raison de capituler sans se battre au nom de cette amitié qui nous rendait magiques ? You are my magic Asmaa, remember. No matter the miles, we are connected. Far in distance, but near at heart... and even if we don't see eye to eye, we can still share peace with the big blue sky. Friendship never dies, remember. You were the most amazing girl in my world, remember. But I still miss you.. all the times we spent together.. to hear you talk about the weather. You still my pocketful of sunshine, remember and never forget.
Quand je repense à nos dernières paroles, j'ai mal. J'ai toujours aussi mal parce que j'ai l'impression d'avoir sous les yeux les échanges de deux étrangers. Je ne vais pas me voiler la face, c'est avec une grande tristesse que je prends conscience petit à petit que visiblement rien ne sera plus comme avant. Je regrette le temps où nous étions unies, en parfaite harmonie. Je regrette le temps où nous étions dans notre bulle, au-dessus tout, contre vents et marrées. Je regrette le temps où nous formions le duo parfait, une seule âme dans deux corps différents.
Tu sais, quand je disais que tu étais mon coup de foudre amical, la prunelle de mes yeux, je le pensais vraiment. J'ai rarement aimé quelqu'un comme je t'ai aimé, tu as été l'amie, la sœur que je n'ai jamais eu. Te dire ce que j'avais sur le cœur a été très salvateur. Malheureusement, il fallait que je sorte de ta vie, pour la simple et unique raison que je vivais très mal la situation. Tu ne le sais peut-être pas, mais je vois bien que d'autres personnes ont pris ma place. Ça me rend malade de me rendre compte que les choses ont changé. Est-ce irrécupérable ? Est-ce vraiment terminé, plié, bouclé, jeté aux ordures ? Ce que nous avons eu, vécu, partagé était-il réel où était-ce une illusion ? Une pure fiction montée de toutes pièces ?
Sincèrement, je suis contente de voir que tu vas bien et que tu es épanouie. Je suis contente de te savoir heureuse, " enfin bien dans ta vie ". Je garde toujours en mémoire ces moments, si simples, si forts, si tendres, si complices, si fraternels, qui ont illuminé mes journées. Les messages du matin, les longs mails pendant les pauses, les voyages et les week-end, les journées et soirées à deux.. à parler de tout et de rien, à refaire le monde, à remonter le temps, à se projeter dans le futur, à parler de nos projets, à discuter de tout et n'importe quoi. Sincèrement, je ne t'en veux plus. Je te pardonne tes moments d'égarement, je te pardonne le doute que tu as semé à mon égare, je te pardonne cette épée de Damoclès que tu as placé au-dessus de ma tête. Je te pardonne, parce que quand on aime, c'est ce qu'on fait.
Génie, il paraît que tu peux exaucer 3 de mes vœux. Donne moi une baguette magique que je puisse remonter le temps. Donne moi du courage et du cran, que je puisse panser mes blessures. Et si ça ne suffit pas, en dernier recours, donne moi la force d'avancer et d'oublier.
Petite sœur te laisse -à contre cœur- voler de tes propres ailes. C'est le moment de tirer ma révérence à la princesse que j'ai toujours porté haut dans mon cœur. Cela fait 3 ans que je continue d'avancer bien qu'il ne me reste plus que mes larmes pour pleurer ; en laissant derrière moi les fantômes du passé...
Une illuminée de plus dans la nature ! Étudiante de 24 ans en communication et relations presse. Bonne vivante à temps plein et blogueuse à mes heures pas perdues. D'un naturel passionné, je prêche l'épicurisme auprès de mes semblables. Geekette dans l'âme, j'aime traiter de sujets divers et variés. Vive l'éclectisme !