Il s’agit donc ici de toutes nouvelles options de traitement pour la sclérose en plaques (SEP), dont l’efficacité est testée ici in vivo, chez la souris. Ces molécules administrées au stade développé de la maladie, parviennent à réduire sa sévérité et à inverser sa progression: ces deux médicaments, le miconazole et le clobétasol agissent en effet » à la source » en inversant le processus de démyélinisation, par augmentation du nombre de nouveaux oligodendrocytes. C’est donc une toute nouvelle voie thérapeutique en regard des thérapies actuelles qui se concentrent sur l’arrêt des attaques du système immunitaire pour ralentir la progression de la maladie. » L’objectif, avec ces deux nouvelles molécules est de réparer le cerveau lui-même, pour arrêter la maladie « , explique l’auteur principal, le Dr Robert Miller, de l’Université George Washington.
C’est en passant en revue une banque de petites molécules bioactives que les chercheurs ont découvert ces composés thérapeutiques capables de booster la production de myéline via les cellules progénitrices d’oligodendrocytes. 7 médicaments ayant cette capacité ont tout d’abord été sélectionnés, cependant le miconazole et le clobétasol se sont avérés plus » remyélinisants « .
Source: Nature April 20, 2015 doi:10.1038/nature14335 Drug-based modulation of endogenous stem cells promotes functional remyelination in vivo (Visuel NIH, An artist’s representation of the study. Scientists found that certain drugs were able to promote remyelination in mouse models of multiple sclerosis. Image courtesy of Case Western Reserve University; Illustrator: Megan Kern)
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