Roger Brown se targue d’être le meilleur chasseur de têtes de toute la Norvège. Sa technique de recrutement est bien au point, ses avis ne sont jamais contestés. Il vit sur un grand pied, belle maison et jolie femme qui lui coûte beaucoup avec sa galerie d’art. Du coup le Roger il a une double activité, quand ses clients sont convoqués à des entretiens, il s’introduit chez eux pour voler leurs œuvres d’art. Jusqu’à ce qu’il tombe sur un os, son dernier client est un spécialiste de la technologie GPS…
Pour ceux qui connaissent un peu l’œuvre de l’écrivain, je précise tout de suite que Harry Hole, son héros récurrent n’est pas de l’aventure et j’ajouterai, heureux homme ! Car inutile de barguigner, le roman n’est pas bon du tout. Certes, j’ai réussi à le lire jusqu’au bout mais c’est bien le seul point positif que je puisse lui attribuer.
L’intrigue n’est pas crédible, voire abracadabrante, et le grotesque y montre le bout de son nez plus d’une fois (l’immersion volontaire dans la fosse septique avec ses implications ultérieures, par exemple), et que dire du long passage récapitulatif des évènements durant l’épilogue, non seulement le procédé n’est pas très finaud mais il met en relief le peu de crédibilité de l’histoire, ce qui dessille définitivement les yeux du plus compréhensif des lecteurs. Finalement je me suis demandé si je lisais réellement un bouquin de Jo Nesbo, ce qui renforce ma déception car j’ai lu beaucoup mieux de cet écrivain.