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Camino del Norte, étape 16, bucolie de printemps.

Publié le 22 avril 2015 par Sylvainbazin

Lorsque je suis reparti ce matin, un peu plus tard et un peu plus reposé que la veille (j'avais préféré prendre une chambre pour mieux dormir, vu mon état, que de tenter l'auberge. Comme nous le disions justement hier matin avec un pèlerin allemand rencontré à l'auberge bondée de La Caridad, la différence de prix, entre 5 et 10 € , vaut parfois le coup), j'ai d'abord un peu cherché mon chemin, repassé devant la belle église de Lourenza (qui évoque déjà la cathédrale de Santiago par son architecture), avant de repartir dans la montagne.
C'est un peu brumeux ce matin, mais il fait déjà bon. Ça monte et je retire direct ma doudoune.
10 kilomètres de belle nature plus loin, je m'offre un premier stop, un café devant la cathédrale de Mondonedo, bien belle également. Je marche bien, mais tout de même, la fatigue est vraiment là : mes articulations, surtout le genou gauche, me font un peu mal, la faim me tiraille presque tout le temps. J'ai très envie de faire durer les pauses.
Mais je poursuis mon chemin. Ça monte, encore. Ce sont des montagnettes, un savoyard se foutrait de moi, mais ça grimpe sec quand même. Au sommet de ces collines, le ciel bleu a fini par percer la brume. C'est une belle journée.
Les fleurs et les jeunes feuillages témoignent du printemps, y a du joli bleu, du mauve, du jaune et du vert aussi.
Je marche, pas très fringuant mais quand même, dans ce décor de plus en plus bucolique.
Il me tarde quand même d'atteindre Abadin, pour faire la pause déjeuner. Le menu est le bienvenue.
Je repars pour un petit après-midi , il me reste 20 kilomètres. Je suis redescendu, le profil est beaucoup moins cabossé. Les kilomètres filent donc plus vite, même si le thermomètre est monté d'un bon cran aussi.
Le paysage, maintenant, est barbizonien: de jolies rivieres coulent paisibles dans les bois, entre les clairières peuplées de vaches paisibles. J'en croise qui changent de pâturages, sous bonne escorte.
Le décor est plus typique aussi de la Galice : les maisons de pierres, les calvaires apparaissent.
Je vais ainsi jusqu'à Villaba, où je ne m'arrête pas au refuge pèlerin, lamentablement placé à 2 kms devant la sortie d'autoroute, mais dans un petit hôtel près du centre. Tant pis, et c'est relatif , pour mon porte monnaie, j'y serai mieux . Demain ce sont tout de même encore 45 kms qui mattendent a travers la Galice !

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