Si les effets de la cigarette électronique ne sont pas encore très bien connus, de nombreuses études concernant celle-ci ont démontré leur potentiel danger pour la santé. Ainsi, dans le but de prévenir de ces dangers, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) recommande l’interdiction de la vente de cigarettes électroniques aux mineurs.
Des traces de substances toxiques
Selon les experts, la cigarette électronique peut contenir des substances toxiques pour le vapoteur, mais aussi pour son entourage. En effet, dans une publication récente concernant la cigarette electronique, les chercheurs ont trouvé des substances classées cancérogènes avérées ou possibles. C’est le cas du formaldéhyde, de l’acroléine et de l’acétaldéhyde. Détails concernant ces 3 substances :
- Le formaldéhyde (ou formol) est une substance classée cancérigène avérée faisant partie du Groupe 1 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Environ 30 % des cigarettes électroniques testées contiennent des teneurs en formol similaires avec celles présentes dans certaines cigarettes classiques. Les concentrations de formaldéhyde dans la cigarette électronique sont de 8 à 16 ppm contre 86 dans une cigarette conventionnelle.
- L’acétaldéhyde quant à lui est classé par le CIRC dans le Groupe 2B comme cancérigène possible. Des recherches ont démontré que l’acétaldéhyde est émis à des teneurs qui ne sont pas à négliger, bien qu’elles restent inférieures à celles contenues dans les cigarettes classiques. D’après le rapport de l’OFT, les concentrations d’acétaldéhyde sont estimées de 2 à 3 ppm dans les cigarettes électroniques testées contre 119 ppm dans la cigarette classique.
- L’acroléine se présente comme une molécule issue de la déshydratation à haute température du glycérol. Celle-ci est très irritante. D’après le CIRC, le pouvoir cancérigène de l’acroléine est inclassable. Cela signifie que les données disponibles ne permettent pas encore de classer la substance comme étant cancérigène chez l’homme. C’est pour cela qu’elle est classée dans le Groupe 3. Selon le rapport de l’OFT (Office Français de prévention du Tabagisme), la molécule d’acroléine n’est pas détectable dans la vapeur des e-cigarettes.
Dépendance, accoutumance et addiction
Un danger qu’il ne faut pas prendre à la légère concernant la cigarette électronique est que celle-ci peut rendre dépendant. Même si la plupart d’entre elles utilisent des e-liquides neutres à base de propylène glycol et de glycérine végétale uniquement, d’autres contiennent un pourcentage de nicotine. De ce fait, au fur et à mesure qu’une personne vapote, elle peut tomber dans la dépendance. Également, il faut savoir que certains arômes peuvent rendre les jeunes « accros » comme la saveur « Barbe à papa », « chocolat » et autres saveurs sucrées. C’est de peur que les jeunes ne tombent dans l’accoutumance à la cigarette électronique montpellier que l’OMS a recommandé l’interdiction de vente aux mineurs.