Critiques Séries : Scorpion. Saison 1. Episode 22. Postcards From the Edge.

Publié le 21 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Scorpion // Saison 1. Episode 22. Postcards From the Edge.
SEASON FINALE


Maître Corbeau, sur une voiture perché, tenait en son bec la vie de Walter O’Brien. On pourrait très bien résumer une bonne partie de cet épisode là dessus. En tout cas, l’issue de l’épisode précédent laissait entendre que l’équipe allait devoir se passer (en partie) de Walter dans le sens où son accident de voiture allait forcément le rendre inepte sur le terrain. Sauf que je ne m’attendais pas du tout à ce que Scorpion aille dans cette direction. La série adore nous offrir des cas de la semaine tous plus rocambolesques les uns que les autres mais surtout tous très différents avec des circonstances très différentes. J’ai bien aimé le fait que tout le monde cherche à sauver la vie de Walter avec des algorithmes hyper poussés, des réflexions qui n’ont ni queue ni tête, des appareils dans tous les sens et une réflexion gravitationnelle ou je ne sais trop quoi. On aurait été dans une série où il n’y a pas du tout le même degré d’intelligence au mètre carré, on aurait probablement eu un épisode de Chicago Fire très classique. Mais peu importe, le but est que l’on s’amuse avec cette histoire et c’est plus ou moins le cas grâce à l’ambition des scénaristes qui est de mettre en danger la vie du héros. Sauf que l’on sait très bien que le héros ne peut pas mourir car justement, c’est la définition même du héros.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette intrigue car en plus d’être souvent drôle et ridicule, c’est une intrigue qui fonctionne. Tout ce que les personnages peuvent dire, on s’en tamponne le coquillart, mais le plus important vient justement de ce que les personnages peuvent avoir envie de faire et/ou de devenir. Chacun prend sa place, sans Walter présent pour les aider et/ou les embêter. On n’oublie pas Paige qui était prête à s’en aller et qui finalement va revenir en courant. La série n’a vraiment pas froid aux yeux et surtout pas peur du ridicule. C’est certainement pour cela qu’ils s’amusent à mettre en scène le retour de Paige comme quelque chose digne d’une série romantique où les deux sont en train de se rejoindre en bravant un certain danger. C’est drôle et Katherine McPhee continue de me surprendre sous les traits de cette femme qui n’était pas un poil intéressant lors du premier épisode. Elle est tout de même passée du rôle de serveuse bidon que personne n’avait envie de croire, à un rôle beaucoup plus passionnant : celle de la petite amie (puis ex) qui vient au secours de son preux chevalier. Enfin, preux… pas tant que ça car Walter a un tel égo. Il pense qu’il est le plus fort et cela se voit constamment au fil des épisodes.

Le coup du corbeau, il fallait vraiment le trouver et le moins que l’on puisse dire c’est que la série a réussi à l’exploiter de façon assez judicieuse. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Scorpion aille dans cette direction non plus. Mais en tout cas, Happy va aussi avoir un rôle à jouer dans cet épisode. Je ne sais pas trop pourquoi la série continue de tomber dans certaines facilités qui gâchent un peu le plaisir mais globalement, je ne peux pas dire que la série soit de mauvaise facture. En tout cas, elle a su s’améliorer dans sa façon d’aborder les choses avec beaucoup plus d’amusement.

Toby - « I don't like that look. Do I need to throw down a copy of the power of positive thinking? »

Les personnages de Scorpion n’ont pas tous de grand intérêt et c’est aussi l’un des problèmes de cette série, de ne pas toujours savoir quoi faire des personnages, ou en tout cas savoir dans quelle direction aller avec eux. Mais je ne peux pas trop en vouloir à la série, elle fait de son mieux de toute façon pour parvenir à ses fins. Allez, rendez-vous l’année prochaine pour une saison 2 toujours plus amusante dans le ridicule, je l’espère.

Note : 6.5/10. En bref, un dernier épisode sympathique.