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L’intolérance au gluten se caractérise par la présence de plusieurs symptômes suite à l’ingestion d’aliments contenant du gluten (le blé, l’avoine, le seigle, etc.). En fait, ces manifestations sont très semblables à celles de la maladie cœliaque : diarrhée, ballonnements, troubles digestifs, fatigue chronique, maux de tête, dépression, syndrome du côlon irritable, douleur aux articulations, douleur musculaire, ostéoporose, ulcères buccaux récurrents et plusieurs autres.
Comment le corps réagit au gluten?Expliqué brièvement, le gluten s’attaque à la paroi du petit intestin et diminue son habilité à absorber les nutriments essentiels au bon fonctionnement du corps. Toutes les carences en vitamines, en minéraux, en acides gras essentiels, en lipides, en protéines se répercutent sur l’organisme au complet. Parlons plus précisément des protéines. Si les protéines sont mal assimilées, à long terme, le processus de guérison de l’organisme, le fonctionnement du système immunitaire, la dégradation des toxines par le foie, ainsi que la production d’hormones et de neurotransmetteurs seront affectés.
Le lien entre le gluten et l’arthriteL’inflammation des muscles et des jointures est un des effets secondaires le plus souvent lié à l’intolérance au gluten. Lorsque mal tolérée, la protéine du gluten crée une réaction inflammatoire dans les tissus du corps. Si l’ingestion du gluten persiste, plusieurs symptômes pourront faire leur apparition :
· Douleur musculaire;· Perte de masse musculaire;· Douleur aux jointures et l’arthrite;· Prise de poids (souvent à l’abdomen);· Perte de poids (diminution de la masse musculaire);· Mobilité réduite;· Augmentation du risque de blessure lors d’efforts physiques.
Si la consommation du gluten est mal tolérée, le système immunitaire peut s’attaquer aux muscles et aux jointures causant de la douleur chronique et de l’inflammation. Seule l’exclusion complète du gluten de l’alimentation peut stopper le processus avant que ne s’installe l’atrophie musculaire et le dommage articulaire (arthrite). Afin de se protéger de cette atteinte chronique, le corps produit plus de cortisol (hormone anti-inflammatoire). Éventuellement, un taux élevé de cortisol en circulation peut favoriser la surproduction de graisse abdominale. Il est très probable que le gluten ait un lien semblable avec la fibromyalgie.
Trop souvent, les gens choisissent de tolérer quelques petits dérangements intestinaux et autres symptômes irritants plutôt que de changer leur style de vie en adoptant le régime sans gluten qui peut être, ne nous le cachons pas, quelque peu contraignant, surtout au début. Graduellement, le corps carencé, fatigué de lutter pour garder l’équilibre nécessaire à la santé, en vient à démontrer des symptômes plus sérieux allant même à une maladie bien réelle. Il ne s’agit donc pas d’une lubie ou d’une mode de passage. La présence du gluten dans l’alimentation des personnes qui y sont sensibles compromet leur santé, et les répercussions se manifesteront de différentes façons selon chaque cas. L’exclusion stricte et à vie du gluten du régime alimentaire reste l’élément le plus important pour le retour à la santé. L’ajout d’enzymes digestives, de vitamines et de minéraux aideront à soutenir le corps durant ce périple.