Dawn a exécuté avec succès ses manœuvres qui la conduisent à observer de plus près la surface de Cérès, à partir du 23 avril. La sonde livre de nouvelles vues de l’hémisphère nord de cette planète naine qui domine la ceinture d’astéroïdes.
Arrivée dans le giron de Cérès, le 6 mars 2015, la sonde Dawn — qui peut se vanter d’être la première mission à se mettre en orbite avec succès autour d’un second corps du Système solaire, après Vesta entre 2011 et 2012, et aussi à visiter une planète naine — a manœuvré ces dernières semaines dans l’ombre de sa cible, pour s’en rapprocher progressivement. Les rares images publiées depuis ont contribué au bon déroulement des opérations qui conduisent le vaisseau à survoler cet astre de 950 km de diamètre à environ 13.500 km au-dessus de sa surface, à partir du 23 avril. Cette première phase d’observations, toujours à la même altitude sur une orbite presque circulaire, devrait durer trois semaines. Puis, le 9 mai prochain, Dawn commencera à descendre encore plus bas. Inutile de vous dire qu’une très belle moisson d’images et de mesures, avec une résolution plus élevée, de ses reliefs et différents traits particuliers nous attend.
Cette animation montrant l’hémisphère nord de la planète naine Cérès a été réalisée à partir des images prises les 14 et 15 avril par la mission Dawn, à 22.000 km de sa surface. La sonde était alors dans une phase de préparation pour un survol de trois semaines, prévu le 23 avril, sur une orbite quasi circulaire à 13.500 km d’altitude
Pour l’instant, les plus énigmatiques et médiatisés traits particuliers de Cérès sont des points (en anglais, spots)… Plusieurs points lumineux, dont un double — « spot 5 » —, réparti dans diverses régions. Ces dernières images en date réunies dans une animation publiée par la Nasa (voir ci-dessus) ont été réalisées les 14 et 15 avril, à quelque 22.000 km au-dessus du pôle Nord de la planète naine. Même si on les distingue nettement par rapport à leur environnement beaucoup plus sombre — et par ailleurs, criblé de gros cratères —, les chercheurs ne sont pas encore en mesure d’élucider le mystère de leurs compositions ni de leurs origines.