Comme chaque semaine, passage obligé devant la poissonnerie en faisant les courses... et là, joliment présenté sur l'étal, un requin-taupe.
La p'tite dame répond avec bonne volonté aux questions de mes petiots, surexcités par la présence de l'animal, et au final, on est repartis avec un morceau de la bête. Je dirais même plus le dernier morceau de la bête... visiblement, ça a bien plu aux gens du village. Je me demande quelle est la proportion entre ceux qui l'ont choisi pour le fun et l'expérience (comme moi) et les connaisseurs qui apprécient réellement cette chair ;)
On l'a cuisiné ce midi, je suis loin d'être une gastronome et je serais bien incapable de vous dire à quoi ça ressemble le plus, mais on a tout dévoré. La consistance avant cuisson m'avait laissée dubitative, il faut dire que je me suis battue un moment avec un couteau pourtant finement aiguisé pour découper la peau, mais au final, c'est très fondant. Et ce n'est pas si souvent que l'on peut toucher une peau de requin, douce et rugeuse à la fois (tout dépends du sens!).
(Par contre... l'odeur sur les mains, elle reste combien de temps?)