Je suis bien cuit lorsque j'écris ces lignes
Dans un petit restaurant de Lourenza, une bourgade nichée au coeur des montagnes du nord de la Galice, que j'ai atteinte au bout de 54 kilomètres plus que vallonnés.
L'après-midi, dans ces belles collines qui marquaient mon entrée en Galice, a été dure.
Auparavant, j'avais agréablement longer une dernière fois sur ce Camino del Norte la cote, avant de franchir l'immense pont qui délimite , par delà le rio, les deux entités géographiques et régionales des Asturies et de la Galice.
Changement de décor aussi. Même si je ne suis pas encore dans la Galice où les signes celtiques pullulent, je note déjà quelques petites choses locales. Comme mon repas de midi (amuse bouche, entrée, plat, dessert, vin et café a 7,50 € , imbattable!) où le vin rouge est servis (généreusement) dans des bols !
Je retrouve aussi le bon balisage galicien, qui faisait cruellement défaut dans les Asturies, où le chemin est beaucoup moins bien marqué.
J'espère qu'il me mènera sereinement vers Compostelle dans quatre jours...