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[Histoire d’un Trophée en Or] Never Alone – Conte inuit (PS4)

Par Neodandy @Mr_Esthete

Note Never Alone PlayStation 4Le programme PlayStation + dédié à la PlayStation 4 nous offre l’occasion de finir un deuxième jeu à 100% en 2015. Contrairement à Soldats Inconnus, qui était démuni de trophée en or et avait été choisi comme étant notre jeu PSN+ du mois, Never Alone est différent. Distinct, d’une part, en raison d’un total de 15 trophées dont une récompense en or; d’autre part parce que Never Alone est un jeu culturel. Pour autant, il n’a pas su faire naître une véritable envie de jouer.

Issu des jeux sélectionnés et « offerts » par PlayStation pour le mois d’Avril 2015, le jeu PlayStation 4 se termine en un temps record. 4 heures, pauses incluses, est exactement le laps de temps nécessaire pour terminer Never Alone sans guide de trophées. Simple à l’extrême, culturellement intéressant car concentré sur les us et coutumes inuits, la PlayStation 4 s’offre le luxe de l’un des jeux les plus simples à compléter. Destiné à tous les publics, pourquoi s’en priver ? En grandes lignes, nous mêlerons les étapes indispensables à connaitre et de brèves expériences de jeu.

Histoire et recherche culturelle

GO Never Alone PlayStation

L’étape la plus longue avec Kisima Innitchuna (Never Alone) est probablement son installation.

15 trophées forment les 100% de Kisima Innitchuna. (Never Alone en inuit) L’aventure se décompose en 8 trophées obtenus automatiquement et liés au scénario du jeu tandis que les 7 autres trophées sont associés à la recherche de « notions culturelles » comme le jeu aime le décrire. Ce sont 24 vidéos à récupérer par vos soins. Ces éléments sont à récupérer au fil de votre progression dans les différents chapitres à travers. (8 chapitres au total.) Si ces « notions culturelles » peuvent effrayer, chaque élément est rappelé à l’écran par une chouette bruyante. En outre, chaque chapitre peut être rejoué si jamais un élément venait à manquer.

Jeu a trophees faciles PS4

4 heures ont été nécessaires, incluant plusieurs pauses et quelques « game over ».

Profitez de l’offre du PSN+ pendant qu’il est encore temps. Le jeu est loué pour une période suffisamment longue pour accomplir les 100% sans difficultés. Les joueurs passionnés, à l’image de notre partenaire Arnod nous-même pouvons vous prouver la rapidité à terminer Never Alone de A à Z. Seul le niveau de « La forêt » pourrait poser quelques difficultés de recherches dans les « notions culturelles« .

Notions Culturelles YouTube Never Alone

Erudit s’obtient grâce à la consultation des 24 vidéos à récupérer.

Profitez également des 24 notions culturelles pour comprendre les origines de Never Alone. Chaque vidéo doit être vue pour acquérir le trophée ultime « Erudit« . Never Alone vaut principalement le détour pour ses origines littéraires et la volonté de transmettre des éléments de mieux saisir la singularité de l’univers quasi naïf de Never Alone.

Culturel et jouable ?

PSN+ Avril 2015

Un jeu coopératif est assez rare. Notez qu’il peut être accompli seul.

Never Alone est un produit culturel noble. Combien de jeux pourront se réclamer d’évoquer la littérature et le patrimoine culturel des Inuits ? A mon sens, cela doit être le seul. Pour cela, les mini-séquences culturelles partagent l’opinion d’Inuits et non d’acteurs. Comme toujours, se pose la question de l’intérêt et de l’équilibre d’une création. Si le jeu vidéo est uniquement culturel, quid de la question de l’interactivité ?

Never Alone fonde son principe sur la coopération entre Nuna, une jeune fille Inuit, et un renard capable de faire intervenir les esprits protecteurs de la communauté inuit. Les 8 chapitres se traversent sensiblement de la même manière, avec une certaine lenteur et une forme de répétition dans le genre plate-forme. L’expérience a dû mal à nous saisir par d’autres éléments que sa composante culturelle. Difficile de critiquer ces 4 heures de jeu parce qu’elles semblent nécessaires. Ces dernières sont suffisantes, tel est le mot adéquat.

Never Alone : un jeu à trophées ?

Debloquer Notions culturelles

Never Alone développe « son » propre aspect visuel. Quelque chose de très séduisant !

Jeu pour tous et donc tout âge, scénario et manières de jouer s’adaptent à cette directive. Un bonheur pour la découverte, en sachant que « la narration est un élément clef de la culture inuit ». (Cf. Vidéo n°1 de la notion culturelle) L’originalité réside dans l’esthétique.

Dans le cadre d’un achat, la perception de Never Alone serait probablement plus sévère. Si les intentions s’avèrent louables, il manque encore de quoi combler la curiosité du joueur. L’univers, intéressant, apparait comme coincé dans un visuel de vignette où 2 personnages progressent de façon linéaire dans un monde qu’il aurait fallu développer. Est-ce à dire que Kisima Innitchuna est intérêt ? Non. Seulement, le joueur n’est pas suffisamment sollicité et invité à s’émerveiller. Au mieux, ce sont les plus curieux qui bénéficieront du sens second du jeu grâce aux notions culturelles. Point.

[Histoire d’un Trophée en Or] Never Alone – Conte inuit (PS4)

Notre grand regret serait de voir reléguer Never Alone comme une curiosité culturelle et l’un des jeux les plus faciles de la PS4 dans le gain de trophées. En un sens implicite, le jeu porte cela en lui. Son aspect enfantin, faible de rebondissements, a dû mal à nous happer davantage. Se pose la difficulté de transmettre tout en étant intéressant et enrichissant. En partie, Never Alone réussit cet objectif.

Test Never Alone PS4

La volonté de Never Alone est pertinente. Quid du plaisir de jouer ?

Nous en reparlerons dans des impressions futures plus précises avec, il est vrai, une pointe sincère de regrets.


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