Critiques Séries : Once Upon a Time. Saison 4. Episode 19.

Publié le 20 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Once Upon a Time // Saison 4. Episode 19. Sympathy for the De Vil.


Avec ce nouvel épisode, Once Upon a Time développe l’histoire de notre très chère Cruella. On comprend qui elle est, comment elle est devenue une femme de pouvoir et surtout l’implication qu’a l’écrivain dans cette histoire. Au cours de cette seconde partie de saison, Once Upon a Time a choisi de mettre le paquet sur le nombre de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues. Elle a également décidé de ne pas nous sortir de l’univers que l’on connaît et de nous conduire également dans d’autres endroits déjà connu (Oz notamment). Cette semaine c’est au tour de Cruella d’avoir sa propre petite histoire au sein d’un épisode. On va comprendre surtout comment elle en est arrivée à devenir celle que l’on peut tous redouter avec son grand manteau de fourrure. L’histoire est très différente de celle que j’avais imaginé au départ mais elle est justement jouissive comme ça. Cruella est un personnage que j’avais un peu de mal à cerner alors que l’on avait déjà pu comprendre les motivations d’Ursula ou encore de Maleficient. Si les trois femmes sont arrivées à Storybrooke ce n’est pas pour finir par devenir les plus grandes méchantes de l’histoire de la série ce qui change là aussi la direction que la série avait pour habitude de prendre. Elles veulent simplement une fin heureuse et bien entendu, l’auteur n’est pas la réponse à tout. Heureusement d’ailleurs.

Car en nous présentant l’auteur, on a eu l’impression au départ qu’il était vraiment le grand manitou qui fait bouger toute l’histoire sans qu’il n’y ait influence d’aucune sorte. Je suis heureux de voir que l’auteur est juste un pion comme bien d’autres personnages. Sa façon de raconter le pouvoir qu’il a de raconter des histoires et créer un univers comme il l’entend est très intéressant, d’autant plus que Once Upon a Time parvient à faire de l’auteur quelqu’un de presque touchant (en plus d’être mesquin depuis son introduction). Le seul truc que j’ai un peu de mal à cerner dans cette seconde partie c’est ce que compte faire Mr. Gold. En effet, ce dernier est sensé être le méchant de cette fin de saison et pourtant, son plan reste techniquement très confus. Je suis déçu de voir que la série ne cherche pas à proposer quelque chose de légèrement différent, surtout que les intrigues ont énormément de potentiel pour tenter de réinventer le personnage qu’est Mr. Gold. Pour le moment Once Upon a Time n’en fait rien et nous a tout de même bien baladé avec les 3 femmes introduites dans l’épisode précédent. La série a beau recycler des choses que l’on connaît et que l’on a déjà vu précédemment, je trouve qu’ils font du neuf intéressant avec le vieux contrairement à la première partie de la saison qui ne faisait rien de bien intéressant.

L’histoire de Cruella là dedans apporte donc une vision légèrement différente. J’aime bien la façon dont elle tente d’arriver elle aussi à sa fin heureuse. La mort de Cruella à la fin de l’épisode (enfin, je suppose que l’on ne devrait pas la revoir de si tôt) est quelque chose d’intéressant surtout que cela permet aussi de voir à quel point quand on est méchant, avoir une fin heureuse est difficile. Cela a été une grande question de seconde partie de la saison. J’ai aussi apprécié de voir Henry servir à quelque chose de façon indirecte. Cela m’a permis de me rendre compte à quel point l’acteur a grandi. Ce n’est plus le petit enfant que l’on a connu il y a 4 ans de ça, il est en train de se transformer en véritable adolescent pour le meilleur comme pour le pire car le jeu de l’acteur ne s’est toujours pas amélioré et je pense que cela pourrait rapidement devenir un problème l’année prochaine quand Henry prendra une place un peu plus importante. La série ne peut pas en faire un sidekick jusqu’à la fin de l’histoire de la série, surtout qu’il a largement de quoi développer sa propre histoire, et peut-être même être l’un des héros de la prochaine saison (sauf qu’entre temps j’espère qu’il va prendre quelques cours d’acting).

Note : 7.5/10. En bref, Cruella au coeur de l’histoire. Intéressant.