… assistante sociale.
Enfin, je dis « petite », vers la 4eme/3eme quoi.
Aider les gens, se sentir utile, recevoir des sourires de reconnaissance, des merci tremblants d’émotion, une avalanche de bons sentiments.
Qu’on est niais, quand on a 14 ans.
Et puis, un salon des métiers.
Un éduc-spé faisait un topo sur les métiers du social. Ça m’a pas mal calmé.
Le manque de reconnaissance, l’ingratitude du métier.
Deux minutes de profonde introspection, sur moi, moi et ma personnalité associable, mon coté « ne pas trop aller vers les gens » et ma facette » j’ai autant d’autorité et d’aplomb qu’un paresseux »
A l’époque « mollesse » était mon deuxième prénom. Je te rassure, je me suis (un peu) arrangée, mais je ne suis toujours pas une personne super dynamique, soit-dit en passant.
Plus tard, j’ai quand même suivi un cursus dans lequel le social tenait une grande place (droit des prestations sociales, histoire des politiques de protection sociale, droit sanitaire, HEPAD …).
J’ai postulé à des postes de gestion sociale (bref, aider, mais en restant dans l’administratif) : agent de tutelle, associations d’aide au retour à l’emploi, secrétariat dans une association d’aide aux personnes handicapées …
En vain.
Même si mon travail actuel ne rejoint en rien ces aspirations sociales (ce serait presque le contraire .. ), en ce moment, je me sens relativement sereine (ambiance, horaire, CDI depuis 10 ans, collègues sympa, moins de pression depuis le changement de chef), je ressens donc moins le besoin d’aller voir ailleurs.
Je me suis résignée en quelque sorte. Jusqu’à quand ?
Mais, petite, je voulais aussi devenir :
– naturopathe
– peintre en bâtiment
– poseuse de panneaux publicitaire
Anya