«En Afrique, tous les dirigeants sont des francs-maçons» (VIDÉO)

Publié le 19 avril 2015 par Plusnet

Ecrivain malien de renom, Doumbi Fakoly est revenu dans un récent entretien à la difficile situation sociale, politique et économique du continent africain ces derniers temps. Pour l'auteur d'une trentaine d'œuvres littéraires, reconnu pour ses convictions panafricanistes, les crises qui secouent l'Afrique ont une origine commune : la spiritualité douteuse de ses dirigeants.


Dans un entretien à bâtons rompus accordé au site d'information malien Maliactu.net, mis en ligne mardi 13 août, l'écrivain sénégalais d'origine malienne Doumbi Fakoly est revenu sur les nombreuses crises qui rythment la vie des Africains depuis plusieurs années. Si chacun des pays du continent connaît à sa manière ses difficultés, les origines de celles-ci, quant à elles, ne sont pas multiples et semblent même venir d'un seul fait : l'occultisme.

En effet, du Gabon au Mali en passant par les nombreuses crises de l'Afrique du nord ou même de la situation "misérable" des populations, contraintes à vivre dans la précarité malgré les richesses dont disposent le continent, l'appartenance des dirigeants africains aux loges, sectes et autres sociétés occultes est, selon l'écrivain, la principale raison des déboires du continent.

Pour Doumbi Fakoly, "le problème de l'Afrique, c'est que pratiquement tous les dirigeants sont des francs-maçons. La franc-maçonnerie est une organisation internationale qui est chapeautée par les illuminatis. L'objectif est de créer un gouvernement mondial unique. Les institutions comme le Fonds monétaire international (FMI), l'ONU, la Banque mondiale en font partie", ce qui explique notamment l'ingérence de ces dernières dans les affaires des Etats africains : "Elles placent à la tête des Etats des gens qui sont de leur nombre", pense Doumbi Fakoly.

"D'ailleurs, un profane, c'est-à-dire, quelqu'un qui n'est pas un franc-maçon ne peut pas diriger un Etat africain. Donc ce sont les francs-maçons qui dirigent. Et ceux-ci, quand ils sont choisis, s'entourent aussi des francs-maçons", renchérit-il avant de rappeler : "Dans mes livres, je donne beaucoup d'informations sur les liens entre les chefs d'Etat africains et la franc-maçonnerie." Ainsi, l'écrivain qui se présente comme un "citoyen du monde noir par conviction de combat", revient sur un dossier révélé au public par de nombreuses publications dont celle intitulée "Ces francs-maçons qui vous gouvernent" de l'hebdomadaire Jeune Afrique, en avril 2011, et qui présentait déjà le phénomène comme un "héritage de la colonisation", maître de toutes les nominations aux postes de responsabilité sur le continent.

Si Doumbi Fakoly a reconnu le flou entretenu sur la question par les dirigeants ouest africains à cause de l'islam, il est démontré que la plupart de ceux-ci, si ce n'est tous, sont ou ont appartenu à quelque loge et cercle maçonnique, que ce soit pour leur accession au pouvoir, du moins pour la seule raison du respect des hiérarchies. "Si le chef de l'Etat n'est pas le grand maître, il risque d'être sous l'influence d'autres personnes dans son propre pays. Voilà pourquoi on fait de lui directement le grand maître de la loge franc-maçonnique dans son pays", relève l'écrivain qui a également noté qu'"en Afrique centrale, les dirigeants ne cachent pas leur appartenance à la franc-maçonnerie. Il n'y a pas longtemps, Ali Bongo Ondimba a organisé une grande fête pour son intronisation."

Pour conclure, l'auteur de La Colonisation : L'autre crime contre l'humanité (le cas de la France coloniale) -2006- a lancé : "Les ordres viennent de l'extérieur. C'est pourquoi, jusqu'à preuve du contraire, l'Afrique continue d'être dominée. Et aussi longtemps qu'elle sera sous la conduite de ces gens-là (les francs-maçons), l'Afrique ne pourra pas se tirer d'affaires [...] car l'appartenance à la franc-maçonnerie est incompatible avec le patriotisme. Quand on est un franc-maçon convaincu, on n'est pas un patriote parce qu'on impose des choses qui ne vont pas dans l'intérêt de votre pays, de vos populations."

''Malien d'origine, sénégalais d'adoption, panafricaniste par conviction, citoyen du monde noir par devoir de combat'' voilà d'un trait le cv de Doumbi-Fakoly, auteur de 36 livres, qui a bien voulu nous accorder un entretien sur les élections qui viennent de se tenir au Mali. Un coup de sang qui déshabille, encore une fois, l'influence de la Franc-maçonnerie sur nos pays. Lisez plutôt.

Le Tjikan : En tant qu'intellectuel et observateur de la scène politique, quelle appréciation faites-vous des élections que le Mali vient d'organiser ?

Doumbi Fakoly : Moi j'ai mes favoris. Il ya des gens que je supportais au premier tour car je les trouvais crédibles. Et au deuxième tour, mon choix va naturellement en faveur d'IBK parce qu'il n'est pas possible de supporter des gens qui ont pillé le Mali 20 ans durant. Mais, moi, personnellement je n'ai pas voté même si les gens sont allés voter. Je n'ai pas voté parce que, quand il ya un conflit entre le civisme et le patriotisme, moi je choisi le patriotisme.


Je n'ai pas voté parce que je suis un patriote car je n'ai pas supporté que ce soit une puissance extérieure qui nous impose une date pour des élections. Donc, c'est pour montrer que je ne suis pas d'accord avec les habitudes néocoloniales, les habitudes colonialistes de la France. Je ne suis pas d'accord avec cela. C'est la raison de mon refus de voter à une date qui nous est imposée.

Certains diront que quand on supporte un candidat, c'est par son suffrage mais moi j'ai décidé de ne pas voter même si je soutien IBK. Moi je refuse de voter à cause de l'immixtion de la France. J'avais mes favoris au premier tour. Je l'ai dit dans certaines de mes interventions à la télévision.

J'ai dit que les personnes pour lesquelles les Maliens devraient voter doivent être des gens honnêtes, comme Oumar Mariko, Moussa Mara, Soumana Sacko, pour ce qu'ils ont fait par le passé.

En plus de Konimba Sidibé, et naturellement IBK. Sachant bien que parmi tous ces candidats que je viens de citer IBK allait passer car il a plus de gens derrière lui en plus des moyens financiers dont il dispose plus que les autres. Ce sont ces gens vers qui, les votes des Maliens devraient aller.

Et lors du deuxième tour ?

Pour le deuxième tour, il n'ya pas d'hésitation possible car mon choix est IBK. Ibrahim Boubacar Keita est celui que je soutiens. Je pense que certains des candidats qui ont été autorisés à se présenter au premier tour n'auraient même pas dû l'être. Si la Cour constitutionnelle avait fait réellement son travail, ces gens là n'auraient pas du se présenter à l'élection présidentielle.

Ce sont notamment Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé et Cheick Modibo Diarra, à qui d'ailleurs, l'accord-cadre interdisait de se présenter. Ces gens, s'ils respectaient leur peuple, ils auraient dû se cacher et profiter des milliards qu'ils ont volé aux Maliens et laisser le peuple tranquille choisir son président.
Voilà mon sentiment général sur le vote. Mais comme ça été imposé par la France, j'ai décidé de ne pas voter.

Donc, vous n'avez pas voté à cause de la main invisible de la France ?

La France n'a pas seulement une main invisible dans ces élections. C'est elle qui les a imposées. Hollande a déclaré qu'il sera intraitable sur la date des élections. Il a fixé la date avant de faire savoir qu'il sera intraitable sur cette date là. Donc, ce n'est pas une main invisible mais les habitudes colonialistes de la France. Et cela est insupportable.

D'aucuns estiment que les pays africains sont en général dirigés par des Francs-maçons, est-ce à dire que notre pays sera soumis aux lois de cette communauté ?

Le problème en Afrique, c'est que, pratiquement tous les dirigeants sont des francs-maçons. La Franc-maçonnerie est une organisation internationale qui est chapeauté par les illuminaties.

L'objectif est de créer un gouvernement mondial unique. Les institutions comme le Fonds Monétaire International fait partie, l'ONU, la Banque mondiale en font partie. C'est leur objectif, ils placent à la tête des Etats des gens qui sont de leur nombre.

D'ailleurs, un profane, c'est-à-dire, quelqu'un qui n'est pas un franc-maçon ne peut pas diriger un Etat Africain. Donc, ce sont les francs-maçons qui dirigent. Et ceux-ci, quand ils sont choisis, ils s'entourent aussi de francs-maçons. Voilà pourquoi les Etats africains sont en grande majorité dirigés que par des francs-maçons.

Il ya peut-être quelques profanes qu'ils mettent à la tête des Etats africains. Mais la plupart sont des Francs-maçons. Et la franc-maçonnerie comme je l'ai dit, son objectif, c'est cela. Il s'agit de créer un gouvernement unique mondial dont les ordres viennent toujours de l'extérieur.

Dans tous les pays d'Afrique, il ya des loges franc-maçonniques. Et les chefs d'Etats sont toujours les grands maîtres de la loge où il ya une hiérarchie. Car quelqu'un qui à un grade inferieur ne peut donner des ordres à un autre d'hiérarchie supérieure.

Si le chef d'Etat n'est pas le chef, le grand maitre, il risque d'être sous l'influence d'autres personnes dans son propre pays. Voilà pourquoi, on fait de lui directement le grand maitre de la loge franc-maçonnique dans son pays.

Comment cela se passe-il en Afrique de l'ouest ?

En Afrique, les dirigeants des pays de l'Afrique de l'Ouest et de la CEDEAO tels que le Burkina, le Mali, la Cote d'Ivoire, le Sénégal....ont peur de se manifester. Ils ont peur certainement de l'Islam ou du christianisme. En Afrique central, les dirigeants ne cachent pas leur appartenance à la franc-maçonnerie. Il n'ya pas longtemps, Ali Bongo Ondimba a organisé une grande fête pour son intronisation.

Donc nous, nos chefs d'Etats en Afrique de l'ouest cachent leur appartenance à la franc-maçonnerie qui, je le dis, dont les ordres viennent de l'extérieur. C'est pourquoi, jusqu'à preuve du contraire, l'Afrique continue d'être dominée. Et aussi longtemps qu'elle sera sous la conduite de ces gens là, l'Afrique ne pourra pas se tirer d'affaires.

Au Mali par exemple, l'ex président Amadou Toumani Touré était le grand maitre de la loge franc-maçonnique. Les Dioncounda Traoré n'ont pas pu le traduire en justice à cause de cela. Si non, il aurait dû être traduit en justice. Les francs-maçons africains qui dirigent nos pays, ils savent qui ils sont. Dans mes livres, je donne beaucoup d'informations sur les liens entre les chefs d'Etas africains et la franc-maçonnerie.

Vous dites qu'un profane ne peut diriger un Etat africain. Que dites-vous des candidats à l'élection présidentielle malienne ?

Même les nombreux candidats qui viennent de se présenter à l'élection, je les soupçonne tous. Car la Franc-maçonnerie, son credo c'est qu'un profane, quelqu'un qui ne fait pas partie de la franc-maçonnerie ne peut pas diriger un pays. Mais, il ya des francs-maçons, qui après décident de quitter cette loge.

Car l'appartenance à la franc-maçonnerie est incompatible avec le patriotisme. Quand on est un franc-maçon convaincu, on n'est pas un patriote par ce qu'on impose des choses qui ne vont pas dans l'intérêt de votre pays, de vos populations.

Et si vous êtes patriotes, là vous quittez la franc-maçonnerie. Et là, ils trouvent une solution pour vous faire partir. D'ailleurs, ils ont combattu tous ceux qui ont ouvert les yeux et ont voulu quitter la franc-maçonnerie comme Kwamé N'Krumah, Thomas Sankara, qui a été remplacé par un franc-maçon qui est Blaise Compaoré. C'est un franc-maçon clair car il n'ya aucun mystère la dessus.

Avez-vous un message particulier à l'endroit du peuple Malien ?

Mon message particulier va à la jeunesse car nous travaillons pour elle. Mon souhait est que cette jeunesse ne vive pas ce que nous nous avons vécu. Et pour cela, il faut qu'elle se bouge, qu'elle ouvre les yeux. Et surtout qu'elle évite d'entrer dans la franc-maçonnerie. Car rentrer dans la franc-maçonnerie, c'est être un traitre potentiel pour son peuple. Et elle peut éviter cela et aller à la rencontre des grands initiés africains tels que le " Cômon ", le Vaudou, tout ce qui est africain. Car c'est dans cela qu'elle sera protégée contre la franc-maçonnerie et la contourner.

Il faut cela pour que l'Afrique sorte de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui. Ce que je dirai surtout à la jeunesse malienne et à l'ensemble de la jeunesse africaine, c'est que si elle ne fait rien, elle va continuer à souffrir et ses enfants aussi. Et l'Afrique va encore retourner dans le giron des pays occidentaux.

Source : eburnienews