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L’offre à un an s’est contractée (-8% en 3 mois). Elle se positionne à 3,5 millions de m² disponibles début avril 2015. La bonne performance réalisée par les locations ce trimestre a directement impacté le stock disponible de classe A de seconde main (-12% en 3 mois). Terres propices aux clés en main et autres comptes-propres, les marchés de Lille et Marseille font face à un défaut d’offre neuve. Pour sa part, l’offre en blanc est absente de l’hexagone, mais des projets en gris disposant des autorisations et de délais de livraison relativement courts existent. Avec 275 000 m² placés en ce début d’année (+39% en un an), la région parisienne confirme le dynamisme enregistré en 2014. Sur les sept transactions supérieures à 20 000 m², cinq auront été signées par des chargeurs dans des entrepôts de classes A. La transaction la plus importante de ce premier trimestre aura été réalisée auprès de Goodman pour un pure player du e-commerce, C Discount, à Saint-Mard sur un entrepôt clés en main de classe A de près de 40 000 m². Les régions connaissent également une certaine effervescence en ce début d’année (+39% sur un an) avec 394 000 m² transactés. Sur la Dorsale, Lyon et Marseille ont tiré leur épingle du jeu alors que Lille connaît un démarrage plus difficile. Les transactions de But à Pusignan, de Spartoo à Saint-Quentin-Fallavier et de Maison du Monde à Saint-Martin-de-Crau soulignent l’intérêt des chargeurs et des e-commerçants pour les grandes surfaces de classe A.
Côté loyers de classe A « prime », la situation est contrastée puisqu’ils connaissent une amplitude forte suivant le positionnement géographique des entrepôts : la région parisienne domine à 54-55€/m², contre 42-46€/m² dans les marchés « core » en régions. Si les loyers de classe A sont relativement stables, ils demeurent à des niveaux historiquement bas et une remontée progressive peut être anticipée dans les mois qui viennent. Sur le marché de l’investissement logistique (hors locaux d’activité), seuls 90 M€ ont été engagés depuis le début de l’année. « Cette faible performance doit être relativisée car des négociations sont en cours sur plusieurs gros portefeuilles ce qui permet d’anticiper un rattrapage des volumes investis d'ici la fin d'année », analyse Franck Poizat, Directeur Investissement Logistique & Activité France. Les taux de rendement se contractent en raison de l’afflux de liquidité et de la baisse sensible des taux financiers. Ainsi, le taux de rendement « prime » ressort à 6,5% à la fin du premier trimestre 2015 en France.