Comparativement à celui de Soissons on se retrouve en plus petit comité et on dispose de plus de temps pour découvrir les animations et les ateliers proposés, même si on ne pourra jamais tout faire. Il est donc très complémentaire.
Certes les démonstrations de Brita, de Puget et de Lidl n'étaient pas des scoops à proprement parler puisque j'avais rencontré leurs équipes à Soissons, lors du Salon de novembre, mais il y eut tout de même des nouveautés dont il va être question un peu plus bas.
Le plus surprenant était l'association avec Bourjois, dont la promesse est d'offrir aux classes moyennes le luxe de la bourgeoisie. Deux esthéticiennes très patientes ont maquillé toute la journée les bloggeuses volontaires. Créée en 1863 cette marque à l'image ultra parisienne ne cesse de renouveler sa palette en proposant des innovations répondant aux attentes des femmes.
Bavarder avec d'autres blogueurs-euses tout en attendant son tour fut un vrai plaisir. Et chef Damien sait combien nous sommes attachés à ces moments qui nous font passer du virtuel au réel. C'est primordial.
Cette pause beauté plutôt inédite a été organisée en partenariat avec Confidentielles pour toutes celles qui n'ont pas le temps de se chouchouter (les autres n'ont pas boudé ce moment). J'ai bénéficié de conseils qui vont peut être me permettre de donner un coup de jeune à mes mains de travailleuse.
Et il faut reconnaitre que les paniers de fraises de Carpentras ont eu leur heure de gloire tout au long de la journée, avec ou sans rosé. Les français seraient les plus grands consommateurs de vin rosé au monde. J'avais goûté quelques uns de leurs vins l'an dernier, en toute modération cela va de soi. C'est peut-être le Cœur de rosé VMQA qui a remporté ma préférence cette fois ci. Leur foire aux vins rosés démarrera le 6 mai en magasin jusqu'à épuisement des stocks, soit guère plus de deux semaines.
Par contre le Rosé pamplemousse revient régulièrement de mai à septembre. D'autres sont présents en rayon toute l'année comme le Côté de Provence Bio.
La présence d'Yves Camdeborde a renforcé le prestige de la marque auprès de ceux qui ne la connaissaient pas encore très bien. Il a longuement expliqué les techniques de préparation et de cuisson à l'eau filtrée des légumes printaniers : petits pois, asperges, radis, oignons, tomates cerise, salade verte... sublimés par un dressage très organisé.
Je n'ai pas eu le temps de suivre l'atelier de découverte du travail du chocolat, animé par Chef Régis. Ce n'est que partie remise. Chef Christophe s'attelait parallèlement à la cuisson des œufs avant d'enchainer sur celle des légumes, à l'anglaise, sautés ou glacés. Ses explications étaient claires et je sais désormais ce que glacer des légumes signifie réellement.
Il faut faire attention de ne pas cuire les asperges trop longtemps à l'anglaise (dans de l'eau bouillante salée). On s'organisera pour que les tiges soient toutes de la même longueur, mais on ne perdra rien. Coupés en minuscules morceaux, de la taille de grains de riz on pourra cuire ces restes façon risotto.
Dans l'idéal on ficèlera les tiges en bouquet en on les fera cuire verticalement dans de l'eau bouillante salée, dans une boite de conserve évidée, afin que les pointes cuisent à la vapeur.
Attention : les légumes verts contiennent des acides. Il ne faut donc poser de couvercle dessus sinon ces acides retombent dans l'eau et l'acidifient, donnant un goût de vinaigre à l'eau de cuisson.
Et si on les plonge dans l'eau froide ce n'est pas pour leu donner une couleur verte (Chef Christophe souligne au passage combien on peut laisser dire d'inepties dans les émissions culinaires de pseudo télé-réalité) mais pour en stopper la cuisson.
Le glaçage est effectué dans un mélange d'eau, de sucre, de sel et de beurre. Pour des oignons et des carottes on diminuera la quantité de sucre, on l'augmentera pour des courgettes (en réduisant la quantité d'eau). La démonstration nous est faite avec des radis.
J'ai poursuivi en m’amusant à faire mon premier cupcake fantaisie, en modelant un poisson Némo presque dans les règles de l'art. Merci Sandrine, de Macaronette & Cie pour cette leçon de Cake Design dispensée avec patience.
Philippe Conticini est venu amicalement. Comme toujours il a répondu à toutes les questions qu'on lui a posé avec sincérité, gentillesse et, cela va de soi quand on le connait, toujours une compétence qui force l'admiration. Il a surtout échangé avec le petit groupe dont je faisais partie sur les valeurs qui conditionnent tout ce qu'il entreprend.
Les photos qui ne sont pas logotypées A bride abattue sont de Sylvain Bertrand