Fleurs
Lentes proues
dans la lumière d’avril
elles montent sans raison
hissent leur barque sous nos yeux
pour nous offrir
le chant coloré de leur voile
nous rappeler
dans le ciel de leur parfum
à ras de terre
des rives ignorées
—
Ici ou là
Aucune carte ne régit
les lieux bénis
où se croisent nos chemins
—
Passage léger de pas lents
—
L’anneau qui nous unit
Nous l’avons posé
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D’un futur transparent
Philippe MATHY, Un automne au creux des bras, L’herbe qui tremble, 2009
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