Ce nouvel avis élargit la déclaration précédente avec une définition des délais à respecter, par chercheurs, pour publier les principales conclusions de leurs essais cliniques: soit, l’enregistrement sur la WHO International Clinical Trials Registry Platform des premiers résultats dans les 12 mois de la fin de l’étude et la publication dans une revue à Comité scientifique dans les 24 mois de fin de l’étude.
L’OMS appelle ainsi les comités d’éthique, les autorités réglementaires, les organismes professionnels, les chercheurs et même les » sponsors » ou les organismes financeurs à s’assurer que les résultats des essais cliniques auxquels ils ont participé, d’une manière ou d’une autre, soient publiés en bonne et due forme.
Dans un autre commentaire, dans la même revue, des chercheurs appellent à des mesures de contrôle de publication des données d’essais, suggérant que les déclarations et les bonnes intentions ne suffiront pas. L’objectif de la publication étant de disposer des meilleures preuves pour informer médecins et chercheurs et pouvoir donner aux patients l’accès aux meilleurs traitements.
Rappelons cette étude troublante, publiée dans le British Medical Journal et qui estimait à 29% la part des études cliniques référencées sur le site fédéral ClinicalTrials.gov et dont les résultats ne seront jamais communiqués. Elle posait la question du devenir des patients enrôlés dans ces essais cliniques non publiés.
Source: PloS Medicine April 14, 2015 DOI: 10.1371/journal.pmed.1001819 Rationale for WHO’s New Position Calling for Prompt Reporting and Public Disclosure of Interventional Clinical Trial Results et
Who Public Disclosure of Clinical Trial Results
(Visuel WHO/G. Hampton)
RECHERCHE: Ces essais cliniques qu’on ne publie jamais -
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