Le timing est bon pour Jeffrey Piton!

Jeffrey Piton

La transition

Slam Disques

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Ben oui toi, Monsieur Piton sort son petit bébé chéri La Transition au même moment où les sourires apparaissent sur le visage des gens, car enfin c’est le printemps! C’est ce que j’appelle un bon timing pour la transition de saison!

Je suis sur mon perron, un café à la main, les yeux plissés parce que le soleil envahit la ville et j’écoute le premier album de Jeffrey Piton. Les éléments sont réunis pour que je passe un bon moment! Petites balades légères qui concordent bien avec le beau temps, surtout sa chanson L’Océan qui, par sa musique entraînante, te donne envie de traverser l’océan. Pour ceux qui n’ont pas le budget pour la grande traversée, écouter l’album étendu dans un hamac, bercé par le vent est une bonne alternative!

Jeffrey Piton ne fait pas que baigner dans la joie et la bonne humeur, il trempe aussi son orteil dans la mélancolie. Une mélancolie bien imagée comme dans sa chanson Bricoler, où il retourne à la maternelle afin de recoller «les miettes de son cœur». Les paroles sont quelques fois prévisibles par les rimes d’un registre «déjà vu», mais quiconque a le cœur brisé saura se reconnaître dans les chansons de Jeffrey.

On sent dans ses chansons que Jeffrey Piton a le désir de partir au loin, de fuir son passé. Son désir nous est transmis, car lorsqu’on écoute ses chansons comme As-tu déjà ou encore Transition, on a le goût de quitter nous aussi, de prendre nos cliques et nos claques et l’album de Jeffrey pour partir dans un de ces roadtrip pas prévu, mais bien en vue!

Alors que tu sois en train de pleurer de joie ou pleurer toutes les larmes de ton corps, bref que tu pleures point, l’album est fait pour toi! Ce Jack Johnson québécois nous fait passer à travers toute une gamme d’émotions et son album s’écoute autant sur un perron, sur un bateau, dans un hamac ou durant un roadtrip!

Jeffrey Piton ne révolutionne pas la musique, mais sa douce voix et ses mélodies qui installent une belle ambiance méritent grandement qu’on prenne le temps de l’écouter.