De retour sur les lieux de son enfance, le narrateur jamais nommé de L’océan au bout du chemin se souvient de faits qui se sont déroulés l’année de ses sept ans. Un âge symbolique puisque le chiffre 7 représente un tout, la connaissance, la vie intérieure ou le renouveau, les thèmes qui forgent ce roman. Cette histoire commence par le souvenir d’un suicide dans une voiture volée un matin où le pain grillé était raté et mauvais. Elle devient ensuite un conte. Un vrai conte des plus ténébreux pour représenter et revivre avec le plus d’intensité possible l’enfance, ses peurs, sa solitude et la quête d’une identité qui la fait toujours vibrer.
Neil Gaiman fait vivre des monstres, fait rentrer tout un océan dans un sceau, découpe un pyjama pour modifier cours des choses. Il rattache donc des éléments fantastiques à son roman qui devait au départ être une nouvelle. Ils sont surprenants, inquiétants, impressionnants, mystérieux. En somme, fascinants. Comme l’œuvre dans son intégralité, travail de réalisme magique puissant aux détails fantastiques ou réalistes tous plus importants et allusifs les uns que les autres qui sert une forte réflexion sur ce que l’adulte peut devenir s’il laisse le pouvoir de cet âge l’habiter entièrement.
Présentation de l’éditeur :
De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les événements survenus l’année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L’obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan.