Reconnaitre les impatiences dans les jambes
Le syndrome des jambes sans repos se traduit par des picotements, des engourdissements et une sensation de brulure. Les personnes concernées ont un besoin permanent de bouger leurs jambes et éprouvent de grandes difficultés à rester immobile. Le syndrome des jambes sans repos se manifeste majoritairement le soir et la nuit, c’est pourquoi nous parlons d’impatiences nocturnes.
La population inégalement touchée
Le syndrome des jambes sans repos est une pathologie qui touche environ 10% de la population française. Bien que la maladie ait pour origine une anomalie génétique, elle touche plus les adultes que les enfants. Les impatiences dans les jambes sont nettement plus sévères vers la cinquantaine.
Le syndrome des jambes sans repos est plus fréquent chez les personnes qui ont une maladie chronique telle que le diabète ou la fibromyalgie. Les carences en acide folique et en fer augmentent également les risques. Les personnes en surpoids et les femmes enceintes sont particulièrement touchées par le syndrome des jambes sans repos. Dans ce cas, un régime suffit à réduire l’inconfort.
Les traitements proposés
Le syndrome des jambes sans repos peut être réduit naturellement. Pour cela, il faut améliorer la circulation sanguine en pratiquant des massages, en appliquant une source de chaleur puis de froid sur les jambes et en pratiquant une activité physique régulière. En cas de long trajet en tain, en voiture ou en avion, il faut occuper son esprit et dès que c’est possible marcher quelques minutes.
Dans les cas les plus sévères, un traitement médicamenteux peut être proposé. Il se compose d’anticonvulsivants, de dopamine, de sédatifs et d’antidouleurs. Si les troubles de la fatigue sont trop importants, il est possible qu’un somnifère complète le traitement.
De manière générale, le syndrome des jambes sans repos peut être amélioré grâce à une excellente hygiène de vie qui combine équilibre alimentaire et forme physique.