A votre avis qui répondra
- « Serveuse (h/f) »
Ou par
- « Directeur/trice, il aura pour missions… »
Ces exemples tirés d’offres d’emplois réelles montrent que dans la communication professionnelle, une rédaction maladroite peut parfois nuire à la parité. En effet, les femmes se sentent bien souvent exclues d’une offre rédigée uniquement au masculin et ce, même si l’offre en question ne concerne pas un poste réputé « masculin ».
Le choix de vocabulaire est donc primordial et peut être un moyen de lutter contre l’autocensure car même lorsque l’employeur rédige les offres avec attention, l’accès n’est pas toujours équitable pour les femmes qui « boudent » certaines offres.
Ceci a été le cas par exemple pour la société O2. Dans une interview en 2011, le PDG Guillaume Richard expliquait qu’une des premières difficultés pour embaucher des femmes cadres était de les encourager à postuler et que la rédaction de l’offre devait se faire de manière très réfléchie. En effet, en modifiant « directeur commercial « par « responsable commercial » dans ses offres, la société avait réussi à augmenter le pourcentage de candidatures féminines passant de 10 à 40%.
Aujourd’hui, il est essentiel de trouver des solutions à ce phénomène d’inégalités professionnelles. Pour vous aider, le Ministère de l’Education Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a édité un Guide des bonnes pratiques pour éviter les stéréotypes femmes/hommes dans la comunication. Il a pour objectif de neutraliser les stéréotypes et d’accompagner la volonté d’évolution sociale. Cette dernière est notamment marquée par la possibilité pour les femmes d’avoir un accès égalitaire à des responsabilités et des postes hiérarchiques.
Et vous, comment traitez-vous ces problématiques ?
L’APEC a lancé la 4e édition des Trophées de l’Egalité Femme-Homme pour récompenser celles et ceux qui œuvrent pour réduire les inégalités. Si vous êtes engagés, n’hésitez pas à postuler ! Vous avez jusqu’au 30 juin 2015 pour envoyer votre candidature.