3 heures de marche hebdomadaires, c’est juste assez d’activité physique pour réduire les effets secondaires néfastes des traitements, la fatigue, le risque de dépression et le problème de prise de poids fréquents post-traitement. Le Dr Siobhan Phillips, auteur principal de l’étude, kinésiologue et professeur de médecine préventive à la Feinberg School of Medicine ajoute : » Et les bénéfices sont similaires si vous marchez à un rythme plus soutenu, durant une heure et demi seulement par semaine « .
L’équipe a travaillé à partir des données de 51.529 hommes participant à la Health Professionals Follow-up Study, s’est concentrée sur les survivants du cancer de la prostate qui ont renseigné leur qualité de vie, leurs résultats de santé et renseigné leurs symptômes de troubles urinaires et intestinaux, de dysfonction érectile, de fatigue, dépression et de prise de poids mais aussi le temps et l’intensité de pratique d’une activité physique.
L’analyse indique, après ajustement pour les facteurs de confusion possibles, que,
· une durée supérieure de marche à rythme modéré est associée à une plus grande vitalité,
· un meilleur équilibre hormonal
· les participants qui marchent plus de 90 min / semaine à un rythme normal, ou plus, rapportent de vs ceux qui marchent moins.
Autre résultat à noter : L’haltérophilie est associée à une augmentation de l’incontinence urinaire.
Les patients capables de marcher sont donc à encourager, et dès leur diagnostic de cancer de la prostate. Ainsi, ils pourront mieux gérer les symptômes courants tels que la fatigue, la dépression et la prise de poids. Et marcher peut aussi accroître la survie, concluent les auteurs, au-delà d’améliorer la qualité de vie.
Source: Journal of Cancer Survivorship April 16, 2015 DOI: 10.1007/s11764-015-0426-2Physical activity, sedentary behavior, and health-related quality of life in prostate cancer survivors in the health professionals follow-up study (Visuel© flairimages – Fotolia.com)