La capitale du Vietnam, Ha Noi, – et non pas Ho Chi Minh comme il me semblait! – offrent à tous les sens un plaisir exquis.
Plaisir des yeux
La vue est bien sur sans cesse solicitée. Il n’y a pas cinq secondes où je n’ai pas été fascinée, intéressée, surprise, intriguée, amusée, interloquée par ce que j’y ai vu.
En me promenant à Ha Noi, j’ai pu tomber sur (attention liste non-exhaustive) une jambe de cochon en train de se faire découper, des crapauds enfermés dans un sac, des enfants jouant dans la rue, des batiments présentant une architecture impressionnante, des vendeurs de fruits, des vendeurs de fleurs, des restaurants, des bars à touristes, des bars à Vietnamiens, etc.
C’est incroyable toutes ces cultures qui se mélangent et qui donnent un résultat, improbable pour nous Occidentaux, explosif et riche en couleurs. Les villes bordéliques m’ont toujours fascinée, celle-là m’a réjouie au plus haut point. Il y a bien sur des motos dans tous les sens mais l’on peut croiser également des charettes tirées par des poneys ou des pousse-pousse.
De la même manière, sur le même trottoir peuvent se trouver une Vietnamienne en tenue de soirée et une autre en costume traditionnel avec le fameux Nón Lá, chapeau conique vietnamien. Un régal de mélange de cultures, de sociétés et de différences!
Plaisir de la bouche
En trois jours sur Hanoi, il n’y a pas une seule fois où j’ai eu droit au même repas! Partout où j’ai été, j’ai essayé de privilégier les stands de rue qui vendent chacun des plats typiques mais avec leurs touches perso : la sauce, les épices, la viande utilisée seront différentes.
Ma recherche pour le meilleur spot où manger était assez simple : dès que je voyais plus de blancs à manger, je passais mon chemin ; dès que le plat affichait plus de 50,000 dongs, je continuais à marcher ; quand je voyais plusieurs Vietnamiens assis à se régaler, je me posais à côté d’eux.
Bien sur, j’ai vu pas mal d’Occidentaux aller se faire une pizza ou un steak frites mais ce n’était pas vraiment ce que je recherchais.
Plaisir de l’odorat
Avec les différents restaurants et stands situés dans la rue, l’odorat est particulièrement sollicité. Entre odeurs citronnées, épicées, entre fritures et viandes grillées, les papilles sont en émoi.
L’odorat, associé à la vue, vous donnent envie d’avoir un appétit sans fin afin de pouvoir gouter à tous les mets différents. Ou alors de prolonger votre séjour pour pouvoir savourer pleinement.
Un autre parfum assez fort à Hanoi, comme dans les autres villes visitées au Vietnam, est l’odeur de l’encens. Partout où je me suis trouvée, il y avait des offrandes à Buddah, souvent accompagnées d’encens. Ca donne parfois un peu mal au coeur mais c’est ce qui fait aussi le charme du pays.
Alors on s’habitue et on se surprend à en redemander.
Plaisir du toucher
Pour le coup, ma conception des massages ne sera plus jamais la même…
Mon approche de la culture vietnamienne a pris une autre dimension quand nous (une copine de Backpack et moi) avons trouvé un salon de massage proposant un « Foot Massage » à 5$ pour une heure.
La définition du massage des pieds n’a pas le même sens que chez nous apparemment… Ici, il comprend 20 minutes en position assise pour le dos, puis on s’allonge et on profite d’un massage de 20 minutes pour les jambes et les pieds, puis les 20 dernières minutes sont consacrées à nouveau au dos mais également … aux fesses!
C’était un grand moment quand j’ai réalisé que j’avais payé pour que l’on me masse le derrière!
Plaisir (ou pas) des oreilles
Ha Noi est la deuxième ville la plus bruyante après Ho Chi Minh. Ca klaxonne dans tous les sens et c’est assez surprenant les 10 premières minutes mais je dirais qu’on s’y fait ensuite.
En gros, Ha Noi m’a charmée et la ville a sa personnalité, comme chaque autre ville du Vietnam visitée.
Un régal pour les sens que je n’avais jamais ressenti auparavant et que je n’ai pas retrouvé depuis.