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Paris qatar barca

Publié le 17 avril 2015 par Le Journal De Personne
Vous permettez que j'utilise l'abréviation la plus répandue : P.Q (Paris-Qatar) pour vous dire que le pari est perdu contre le Barça !
Le jeu, la recette et le match. Trois missiles à domicile, il y a de quoi se sentir inutile... notre belle capitale s'en tire plus que mal. Comme quoi l'argent ne peut ni faire le bonheur, ni sauver l'honneur.
Je ne vous l'ai pas encore dit ?
Le football à un certain niveau, est une entreprise très aléatoire. Le hasard y règne en maître absolu.
Les mauvaises langues, je veux dire ceux qui ne maitrisent pas la langue, vous diront que ça se joue sur des détails.
Avez-vous bien vu hier la gueule des détails ?
Des amateurs aux prises avec des professionnels... de petits artisans qui se mesurent à de grands artistes... des joueurs ordinaires qui affrontent des joueurs extraordinaires... des étoiles qui nous dévoilent, l'espace d'un soir, que même le sport le plus ringard peut être assimilé à un art lorsqu'il est pratiqué par des dieux vivants qui font circuler l'univers comme un ballon... Neymar, Suarez, Messi...ils n'ont qu'une vocation : rendre sensible l'excellence même aux non-voyants.
Parce que ces gens-là, monsieur, jouent les yeux fermés avec l'instinct, avec l'instant... pour transformer chaque action en objet d'admiration.
Mira ! Ce que c'est beau de jouer à l'unisson... être UN, c'est loin d'être commun...

Je vais vous le traduire en langage moins nuancé :
Ce Barça là ne peut perdre que par malchance.
Ce Paris là ne peut gagner que par chance.
Parce qu'entre les deux, il y a une énorme différence de niveau, à tous les niveaux !

Paris n'a pas de véritable entraîneur mais un homme en costume qui part de plus en plus en sucette... c'est un bleu, notre Laurent Blanc.
Luis Enrique n'est pas une flèche non plus, sauf qu'il n'entraîne personne... il dispose de 11 entraîneurs sur le terrain pour créer le jeu et faire la décision.

On peut se consoler en se disant que le Qatar va probablement remettre la main à la poche pour nous acheter de plus grosses pointures... 11 Veratti par exemple...

Mais cela suffira-t-il pour faire de Paris, le plus grand club du monde ?
Je ne le crois pas. Et pour une raison toute simple, parce que ce ne sont pas les stars qui font les beaux jours du Barça mais le Barça qui fait les beaux jours des stars... ça ne s'improvise pas... l'AMOUR... l'AMOUR, c'est ce qu'on apprend dans ce club formateur qui dispose d'une réserve naturelle, grâce aux enfants du pays qui donneraient leurs vies pour servir la terre qui les a vu naître eux et leurs ancêtres... Iniesta, Xavi, lorsque l'un des deux se blesse, c'est l'autre qui retient le destin en laisse.
Il faudrait que le Qatar nous achète une âme, ce qui reste même pour lui, hors de prix...

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