Un blog, finalement, c'est étrangement vivant; ça court tout seul et ça s'arrête. Essoufflé; ça s'endort et se réveille. Un peu, beaucoup. Ces blogs, ces sites, ces tweets, ces pages facebook dont nous ignorions tout il y a quinze ans, les voici vent devant, traînant les mots qui font courir et rebondir. Beaux cerfs-volants que sont les blogs !...
C'est bien, ça, des mots qui s'envolent au vent des moulins à paroles. Mais des idées qu'en reste-t-il?
La réactivité des joueurs de mots lancés en l'air, dans l'aire illimité de la blogosphère ne s'arrête jamais. Cours, cours derrière le présent qui déjà est passé. Reste à inventer le futur, inventer, éventer...cours, cours. Que reste-t-il à dire qui ne fut dit hier?
Un blog, finalement, c'est étrangement vivant.