Quelle confusion !
Qu’elles soient dues à l’étourderie, à la faute de frappe, ou à la méconnaissance des règles, une faute est une faute, quelle qu’en soit la cause, quel qu’en soit l’objet et quelles qu’en soient les excuses ! Et quelle confusion, pourtant, dans l’utilisation plus ou moins judicieuse de quel, quels, quelle, quelles, qu’elle, ou qu’elles !
( les citations de l’article sont extraites de l’Orthochanson « Faut pas confondre », qui traite de plusieurs séries d’homophones. Vous pouvez la trouver en musique, et avec ses animations et exercices sur www.orthochansons.fr)
Quel piège !
Il faut reconnaître aussi… quel piège !
Car, comme le dit l’Orthochanson « Faut pas confondre » :
« Ça s’dit pareil,
ça s’entend pareil,
mais c’est pas pareil !
Restez en éveil :
faut pas confondre
ou tout s’effondre ! »
Alors, comment discerner quelle est la bonne orthographe ?
Quelle simplicité !
Tout se joue sur le fait de savoir quelle est la nature du mot qui nous préoccupe.
Par exemple, si « quel » est adjectif, il s’accorde comme tous les adjectifs ! C’est simple !
« Voilà « quel »… adjectif !
Oh, là, c’est trop festif !
Youpi, et tra la la,
accorde…et puis voila !
Quelle belle ville… »deux l » – « e »…
Quel bel homme que voici…
« e-l », aucun souçi !
Quels livres lisez-vous ?
Les » livres…c’est « e-l-s » ! »
Si « qu’elle » est pronom, évidemment, le pronom s’accorde avec le nom qu’il remplace, au singulier ou au pluriel !