États-Unis – 2010 – 1h30
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PRÉCISIONS
- VO: Big Eyes
- Réalisateur: Tim Burton
- Avec: Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Hutson
- Musique: Danny Elfman
- Scénario: Scott Alexander, Larry Karaszewski
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NOTE GLOBALE :
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NOS AVIS
Mickdeca :
Depuis ma plus tendre enfance, Tim Burton a été une figure pour moi, Beetlejuice, Sleepy Hollow, Mars Attack, Batman , Batman Le Défi autant de films qui ont marqué le jeune cinéphile que j’étais. Tous sont mes premiers émois de cinéma, et puis Tim Burton est sûrement le premier cinéaste dont je connaissais le nom et la fonction. Même si ces dernières années il m’a un peu déçu, c’est tout de même avec excitation que j’allais voir Big Eyes.
Big Eyes commence bien par du Tim Burton, avec un plan sur la banlieue américaine typique où chaque maison se ressemble, des couleurs vives et un aspect très rétro qui rappelle Edward aux mains d’argent. Après ça on se retrouve dans un biopic tout à fait classique. Le film navigue souvent entre humour et drame, avec une Amy Adams fragile, naïve et quelque fois exaspérante (on a parfois envie de la secouer un peu!) et un Christoph Waltz le nouveau Jack Nicholson qui surjoue un max cabotinant partout, mais face à son sourire charmeur (et diabolique!) on est désarmé.
Niveau réalisation on reste dans du très classique, ce n’est pas transcendant. Tim Burton n’est certes pas connu pour être un as de la caméra mais pour son univers atypique, malheureusement la féerie Burtonienne n’y étant pas, on trouve tout cela bien fade.
Danny Elfman est toujours là pour la musique pour notre plus grand plaisir, il y aussi Lana Del Rey avec son Big Eyes, jolie mélodie qui ne dure pas assez longtemps pour captiver nos Big Ears. On remarquera quelques fautes de goût comme le I Feel Good insipide de James Brown.
J’ai tout de même apprécié ce film qui reste un bon divertissement, intéressant et beau grâce aux tableaux de la véritable artiste Margaret Keane. Une descente cinématographique dans le monde de l’art par un artiste tel que Tim Burton aurait dû faire plus d’étincelles que ce Big Eyes trop conventionnel.
Tix :
Même avis, mais sans l’enfance bercée par Burton.