Il n'est jamais trop tard - 4/10

Un film de Tom Hanks (2011 - USA) avec Tom Hanks, Julia Roberts, Gugu Mbatha-Raw, Cedric the Entertainer

Décevant.

L'histoire : Larry est licencié par son entreprise. On lui reproche simplement d'être sous-diplômé par rapport à ses collègues. Divorcé, endetté, il se fait également expulser de sa maison qu'il ne peut plus payer. Il réussit à trouver un job de cuisinier et parallèlement, s'inscrit à la Fac, pour repartir sur de bonnes bases. Il tombe sous le charme d'une jolie prof.

Mon avis : Depuis le temps qu'il est dans le cinéma, Tom devrait tout de même connaître les rouages de la comédie romantique ; il a même joué dans deux, plutôt réussies : Nuits blanches à Seattle et Vous avez un message. Ben non, il n'a pas compris. Ses personnages ne sont pas du tout opposés, ils ont à peu près le même âge, ont à peu près la même éducation, fréquentent à peu près les mêmes milieux... Tom joue-t-il simplement sur le fait que Larry est chômeur, un gros mot aux States ? Mais le fait qu'il se remette aux études le recadre immédiatement dans la même sphère que Mercedes.

Aucun suspense pendant deux heures, pas d'humour ou si peu... Raté. Gentil, mignon, c'est tout.

Reste le charme (immense) des deux comédiens. Hommage à Julia qui ne fait rien à son visage et garde donc toutes les expressions qu'on adore chez elle, à commencer bien sûr par son sourire ravageur. Quelle bombe, cette fille.

A noter le petit fait de société horrible : le type qui se fait virer parce qu'il n'a pas les diplômes qu'il faut, alors même qu'il remplit sa tâche. Dingue. Ca m'est arrivé en plus. La grosse surprise un matin, après avoir fait un job pendant deux mois, et avoir eu les félicitations du chef de service, de voir une nouvelle tête à mon bureau. Explications de la grande direction : oui mais elle a un Bac + 5, et pas vous. J'ai juste servi d'intérimaire, le temps qu'ils l'embauchent, en loucedé. On ne m'a pas licenciée, mais on m'a reléguée au bureau des dactylos...

Société de fous.

Résumé de la critique presse : "Une bluette désuète et naïve, totalement dénuée d'émotion." A part deux ou trois qui ont bien aimé quand même. Les spectateurs n'ont pas été plus convaincus.

J'aimerais revoir le premier opus de Hanks en tant que réalisateur, That thing you do (1996). Il me semble que c'était mieux.