A six mois de l'élection présidentielle américaine, le parti démocrate n'a pas fini de se déchirer. Et la décision, samedi 31 mai, d'accorder seulement une demi-voix aux délégués de Floride et du Michigan, à l'encontre de ce que souhaitait Hillary Clinton, n'a pas apaisé une situation déjà tendue. Les résultats des primaires dans ces deux Etats n'avaient en effet pas été pris en compte par la direction nationale du parti qui entendait ainsi les sanctionner pour avoir fixé la date de leurs consultations plus tôt qu'ils n'y étaient autorisés. L'ex-première dame, sortie victorieuse de ces deux scrutins, avait demandé qu'ils soient pleinement reconnus.