Magazine Culture
6 janvier 2015, 18 heures. Les frères Laureau me font face dans un coin exigu de la Rotonde Stalingrad. L’aîné, Fabrice, véhicule une bonhomie parcheminant son visage, parfois contredite par l’expression sèche et abrupte de ses opinions. Producteur chevronné – de Yann Tiersen aux Dirty Three en passant par Shannon Wright -, l’ancien bassiste de Prohibition et pierre angulaire avec son frère de Prohibited Records et NLF3, s’essaye depuis quelques années avec une réussite certaine, par le biais de son projet F/LOR (lire), à une musique électronique aux profondes exhalations analogiques, tutoyant avec subtilité musique répétitive, ambient et electronica. Son frère, Nicolas, moins discret, à l’allure bohème et à la parole volubile, n’attend qu’une chose, raconter son histoire, leur histoire. Lui qui fut guitariste de Prohibition et féru de musique traditionnelle indienne, allant jusqu’à importer un sitar dans cette même formation au post-punk anguleux, n’a de cesse depuis de creuser les méandres d’un psychédélisme érudit et cosmopolite, entre la poésie folk et introspective de son alias Don Nino et les divagations électro-acoustiques de sa collaboration au sein de We:Mantra avec le producteur mexicain Cubenx et le plasticien Antoine Schmitt. La nuit tombe, les demis sont servis, Nicolas résume. On était venu au concert d’Ela Orleans organisé par Hartzine à l’International. Oh, c’était il n’y a pas si longtemps. C’était en 2011, non ? Depuis, qu’est-ce qu’on a fait ? J’ai sorti mon disque In The Backyard Of Your Mind peu après, puis en 2012, on a fait les ciné-concerts Der Golem : Wie er in die Welt kam avec NLF3 et le guitariste Eric Minkkinen, ensuite Fabrice a édité en 2013 son album Black Flakes, et puis on a confectionné cette année le disque Pink Renaissance de NLF3. Et nous voilà en face de toi. Seconde interview en réalité pour Hartzine, la première ayant eu lieu fin 2010 à l’occasion de l’avant-dernier album de NLF3, Beautiful Is The Way To The World Beyond (lire), entrevue pendant laquelle on avait déjà pas mal brassé autour de Prohibition, le groupe par lequel tout a commencé en 1993 et l’album Turtle, Prohibited, label créé en 1995 à l’occasion de la sortie de Cobweb-day, troisième album de Prohibition, et l’environnement si foisonnant de la musique indépendante hexagonale propre aux années quatre-vingt-dix. Nicolas en précisait déjà l’essence, cette envie commune d’une rupture avec l’esthétique pesante du rock alternatif des années 80. C’est ce qui avait constitué les bases d’un nouveau réseau. De nouveaux labels se montaient et ouvraient des magasins de disques tels Black & Noir à Nantes et Angers et Vicious Circle à Bordeaux et Toulouse. Avec une forte envie de casser le schéma franco-français. Beaucoup de groupes aussi se sont mis à être plus noise ou bruts. Bien sûr, le Black Box Studio, tenu de main de maître par Iain Burgess, représentait beaucoup. Ce soir, la tonalité est la même puisqu’il s’agit d’aborder une année de célébration, celle des vingt ans du label, matérialisée à la fois par quelques séries de concerts, deux mixtapes – Rarities et Curiosities, à écouter en intégralité ci-après -, et plusieurs rééditions, dont le monumental 14 Ups And Downs, initialement paru en 1998 et clôturant définitivement la discographie de Prohibition. Un concert événement a d’ailleurs lieu au Petit Bain à l’occasion du Disquaire Day le samedi 18 avril prochain avec NLF3, Heliogabale et la doublette Quentin Rollet, ancien saxophoniste de Prohibition, et Jérôme Lorichon, ex-batteur de Purr (Event FB). On fait gagner des places en fin d’article, sachant qu’une mixtape de NLF3, B.O. Favorites, est à écouter ci-après en exclusivité.
On rentre dans le dur. Ce qui est amusant, c’est qu’au moment même où l’on s’apprête à fêter ces vingt années de label, on a dénommé notre dernier album avec NLF3 Pink Renaissance, comme si celui-ci annonçait une renaissance de quelque chose. Ce n’était pas voulu. C’est un processus tout à fait inconscient qui tient plus à l’énergie créatrice naturelle et spontanée qui a découlé des retrouvailles du groupe pour enregistrer après deux ans de hiatus consacré à nos projets respectifs. On était à la cambrousse, on regardait le ciel, j’ai choisi une couleur et je l’ai proposée aux autres. C’était un ciel de transition, cette idée de transition s’associait parfaitement à celle de renaissance. Et si cette alchimie en perpétuelle recomposition n’était pas le cœur du projet NLF3 ? C’est instinctif, on ne se force pas, ce n’est pas une posture. Et ça vaut pour l’époque Prohibition. Et cet aspect jamais figé, changeant, je l’explique par le fait que nous sommes des déracinés. Il n’y a pas d’autre explication a notre façon de faire de la musique. S’il n’y avait pas eu ce déracinement, peut être que l’on ne ferait pas de musique. Ou peut être que l’on ne ferait pas cette musique. On est né à Montpellier mais notre enfance, on l’a vécue à l’étranger, et ce, dans trois pays importants à l’époque, l’ex-URSS, l’Allemagne de l’Ouest et les Etats-Unis, soit la géopolitique dans toute sa splendeur. Après, on a eu la chance de voyager en Afrique, dans des coins difficiles comme le Nigeria. Ces voyages nous ont rendu naturel le fait de s’intéresser à plusieurs cultures différentes en même temps. Cette habitude a toujours fait partie de notre vie, ce n’est pas une pièce rapportée, incorporée. Et puis il n’y a pas de revendication. Finalement, on est là mais on pourrait être ailleurs aussi, on vit à Paris, mais on pourrait vivre ailleurs, et faire les mêmes choses et avoir les mêmes attitudes. Et Fabrice de mettre en perspective le label avec l’histoire de deux frères et une sorte de destinée familiale. Comme enfant, on changeait souvent de pays, tous les deux on a créé une relation très forte. Entre frères. On perdait nos copains d’école, et l’on restait ensemble : on a toujours été complices. Du coup, si le label arrive à exister au bout de vingt ans et que l’on fait encore de la musique au bout de vingt-cinq ans ensemble, et ce, malgré nos projets différents, c’est grâce a cette complicité. Un même sang, mais aussi celui de la vigne. On est des petit-fils de vigneron. On a toujours été des gros bosseurs, capables de passer beaucoup de temps sur des trucs qui ne ramènent pas d’argent. Quand on a créé le label, on voulait faire de la musique mais aussi s’occuper de toutes les choses qu’il y avait autour, que ce soit les pochettes, la production… Un coté matériel et artisanal assumé, tel un vigneron indépendant qui colle l’étiquette de ses bouteilles lui même. Et si l’on n’avait pas eu la famille que l’on avait dans le Sud, on n’aurait pas eu cette vision. De plus, le grand-père vigneron, il tapait aussi le violon. Déracinement et filiation, donc. C’est exactement ça, notre approche est un clash entre les deux. Quand on était à l’étranger, le seul point de retour en France c’était cette maison dans le Sud. C’était un véritable paradis pour nous. Et puis est venue l’heure des choix. Fabrice était destiné plutôt a une carrière de géologue et moi de chimiste. Je m’intéressais aux approches de la chimie par la physique. Fabrice coupe. Pour ma part, j’avais fini mes études, soit je faisais une thèse, soit je faisais intermittent du spectacle. Nicolas reprend. Moi non, j’ai claqué la porte le premier en m’arrêtant au niveau de la licence. J’étais celui qui s’occupait de tout le relationnel pour le groupe, puis le label, et comme on passait notre vie en tournée, entre début 95 et printemps 99, le choix s’est opéré de lui-même.
Prohibition USA Tour, 1998
Vingt ans, presque une cinquantaine de références, Prohibited possède déjà plusieurs vies. Parfois je me dis que le nom du label a pu être envahissant pour certains artistes. Il est quand même intimement lié au nom du groupe. Evidemment, pour nous deux, c’est un scénario parfait : le label créé par deux frères jouant au sein d’un groupe qui s’appelait Prohibition. Mais Prohibited, c’est plus qu’une histoire de frères, mais c’est aussi une histoire de communauté autour, qui est venue se greffer à ce que l’on était. Sans que le déracinement soit le sujet, il était véhiculé par nos histoires communes. Regarde Heliogabale, ou les deux frères à la base de Patton ou ceux d’Herman Dune. En lien avec cette communauté, il y a un lieu important. On a aménagé un local de répétition commun en 1996, juste après la création du label, et ce lieu reste le même. Presque tous les musiciens de l’époque s’en servent encore. Et de revenir au sens. Dans la signification, Prohibited, c’est le tabou, l’interdit. La prohibition, c’est ce moment dans l’histoire des Etats-Unis où l’interdiction de l’alcool créée une émergence de l’underground jazz incroyable. C’est cette idée qui a toujours compté. Avec Prohibited, on a dès le début eu cette volonté de sortir une musique souterraine. Je pense à un Iceberg et l’idée d’en révéler la partie immergée. Ce que l’on ne voit pas, qui n’est pas accessible, qui n’est pas dans l’air du temps, qui n’est pas vendeur, vendable et qui n’est pas défendu. Voilà la véritable philosophie de l’underground. La structure Prohibited a été créée en 1994, mais elle a été officialisée en 1995 avec le disque Cobweb-day de Prohibition. On avait une association pour le groupe qui préexistait et qui gérait les dates de concert et les tournées. L’idée de créer un label ne se réduisait donc pas uniquement à sortir notre musique, mais plus à la volonté de rassembler une énergie, et formaliser un ensemble que l’on sentait en pleine éclosion avec des groupes comme Purr ou Pregnant. On fonctionnait déjà comme groupe et on pouvait aider derrière d’autres formations à avancer, soit plus jeunes, soit moins structurées. Cette volonté nous était suggérée par des gens que l’on considère encore comme de véritables grands frères, que ce soit ceux de Fugazi, Touch and Go ou The Ex, qui avaient eux aussi leur propre label, Ex Records. Dischord est un exemple magnifique, en plus d’avoir été de véritables anges gardiens. Ils nous ont filé pas mal de coups de main en nous invitant en tournée et en faisant preuve de bienveillance à notre égard. On a participé à un défrichage, un débroussaillage assez énorme. C’est vrai que quand je prends la période Prohibition, je passais ma vie à expliquer pourquoi on chantait en anglais. On n’était pas vraiment affilié à la scène alternative française des années quatre-vingt. En revanche, les Thugs nous ont soutenus dès le départ, notamment via leur label Black & Noir, et toute la belle énergie qu’il y avait autour avec les Angevins de Hint, dans le Sud Drive Blind, à Lyon Bästard ou Voodoo Muzak. Il y avait une connivence, mais pas de réseau, il fallait le créer, et pour ça, on avait des fax et des putain de téléphones. On utilisait le fanzinat, on se battait vraiment pour avoir quatre ou cinq dates qui s’enchaînaient. On a continué le travail qu’avaient réalisé Marsu - fondateur du label Bondage et manager des Béruriers Noirs – ou Éric Débris de Métal Urbain et d’autres, des activistes de la scène alternative punk française. On a eu du succès et on ne se rendait même pas compte. On ne vendait pas non plus énormément de disques, quelques milliers, on se démerdait seuls et on avait une relation épistolaire avec certains fans. Mais qu’on joue en première partie de Fugazi ou de Noir Désir, ou avec nos potes sur des plateaux plus petits, il y avait toujours du monde. Je me souviens de concerts comme celui au Café de la Danse en 1997, le premier estampillé Prohibited. On refusait du monde. Cinq cent dedans, cent-cinquante dehors. Ça nous a fait tenir.
Hier donc, et aujourd’hui. C’est plus individualiste et moins facile. D’une part parce que tout va plus vite et qu’il n’y a jamais eu autant de bonne musique. Et puis, il y a beaucoup de redondances, de la musique de blancs-becs doublée d’un phénomène sur les premiers disques sonnant bien dans l’air du temps. Ça me rappelle le mec d’EMI a qui on avait proposé Herman Düne en licence car on avait besoin de passer un cap, de se délester de la distribution artisanale, lourde a assurer pour des artistes comme nous. Le mec nous répond que c’est de la folk, que ça n’intéressera personne. En 1999, soit peu avant l’avènement de l’anti-folk. Avec Fabrice, on trouvait la musique bonne, les mecs intrigants. Ces histoires de tendance… On débattait peu avant dans notre petit bureau que l’on avait juste à coté de Souffle Continu, prêt de Père-Lachaise, sur l’intérêt de sortir ou non un disque électronique, d’autant qu’on fréquentait des musiciens comme Lionel Fernandez de Sister Iodine qui commençait son projet abstract Discom ou Ludovic Poulet de Port Radium, des projets de la sorte qui vraiment nous fascinaient. Et puis on a rencontré les mecs d’Herman Düne avec une démo qu’on finit par écouter. Et là on se regarde avec Fabrice et on se dit : c’est ça que l’on doit sortir. On s’est mis a un endroit que personne n’attendait. Je ne te dis pas que l’on a inventé la folk mais voilà, fallait le faire.
A la question de savoir s’ils seraient prêts aujourd’hui, dans le contexte actuel, à retenter le coup et monter un label, les deux frangins parlent presque d’une même voix, en même temps. Fabrice embraye le premier. On ne sait pas ce que c’est que d’avoir vingt ans aujourd’hui. On sait ce que c’est d’avoir vingt dans les années quatre-vingt dix. Nicolas tempère. Peut-être oui, faire un label dans dix ans quand je n’aurai plus d’énergie pour faire de la musique, et de ne m’occuper que de ça. L’aîné de la fratrie reprend. La grosse différence avec Clapping (lire) ou Born Bad, deux labels parisiens dont on entend beaucoup parler en ce moment, c’est que ce ne sont pas des artistes qui les ont créés. Ce sont des gens qui sont fans de musique, absolument fans, mais qui ne sont pas artistes. Prohibited, ça colle intiment à notre parcours, c’est indissociable. C’est un parcours que l’on ne pourrait pas forcément refaire à l’heure actuelle, j’ai appris le métier de producteur par ce biais, Nicolas aussi. Il y a des incursions technologiques, un facteur temps, un facteur rencontres avec une acceptation du partage et une excitation inconsciente. Mais il y des mais, et surtout une réalité double qui a profondément transformé l’optique du label. L’autonomie, c’est fantastique, on ne dépend de personne donc la liberté est totale. Mais on est seul face a son compte en banque. Les gens ne s’en rendent pas compte, mais nous on ne se paye qu’en faisant des concerts. Quand on sort un disque, le but c’est de l’amortir sans perdre d’argent et de le diffuser dans les meilleurs conditions possibles sur les supports les plus adaptés. On en gagné de l’argent à l’époque sur les disques mais il y avait une différence en termes de volume de disques écoulés et d’attitude du public. Aujourd’hui celui-ci ne s’intéresse plus qu’à un ou deux morceaux, d’autant qu’il y a le streaming, la gratuité, et une concurrence à tous les niveaux. Est donc arrivé le moment du choix : les artistes avec qui l’on bossait n’avaient plus forcément besoin de nous et chacun on avait nos projets solo. D’autant qu’a un moment, il y a un écart dans la balance entre être la condition d’artiste et la réalité économique. Tu passes ton temps à payer pour le label mais à côté tu ne travailles pas. Comment tu fais pour manger ? Nous la seule chose que l’on sait faire c’est faire de la musique. Donc on fait de la musique. Et accessoirement du graphisme, de l’enregistrement, tout ce dont un label a besoin. Mais après avoir mis tout ce savoir-faire au service d’artistes avec qui l’on travaillait, on a préféré se concentrer sur nos propres projets respectifs. Aujourd’hui il y a de nouveau des labels qui sont instigués par des artistes, tels In Paradisum (lire) ou Antinote (lire).
Prohibition © Tramber, 1996
La seconde vie de Prohibited est ainsi intimement liée aux projets des frères Laureau, jetant sans doute un peu trop pudiquement un voile d’oubli sur ce qu’a pu représenter le label dans les années quatre-vingt-dix. Mais à l’heure de célébrer ce vingtième anniversaire, il n’y a pas l’once d’une quelconque mélancolie quant à l’instant révolu. Cette célébration rappelle à la mémoire de tous de beaux moments, sans nostalgie. C’est vivant. Nos projets n’ont peut être plus le soyeux de nos vingt ans, mais ils restent toujours vivants. Les deux mixtapes, où il n’y a pas d’absents, en sont un beau témoignage. D’ailleurs, vingt ans après, sortir des cassettes, c’est un véritable clin d’œil. A la fois parce que nos premières démo étaient enregistrées sur des cassettes qu’on vendait à la sortie des concerts, mais aussi parce que Prohibited, en tant que label, n’en a jamais sorti. Aussi, faire revenir exceptionnellement Shane Aspegren, moitié de Berg Sans Nipple, pour quelques dates, sachant que l’autre moitié du groupe, Jérôme Lorichon, improvise désormais avec Quentin Rollet, et ce, sans passer par notre intermédiaire, prouve l’alchimie si particulière de ce label. Et son énergie encore intacte, dont la soirée le 4 février dernier aux Instants Chavirés témoigne sans ambiguïté. Notre premier événement, on voulait absolument le faire là-bas, parce que c’est le premier endroit qui a ouvert ses portes en grand dans les années 90 pour organiser des concerts de musique improvisée. C’est venu de Quentin Rollet de Prohibition, de Marcel Perrin, batteur d’Heliogable, et Frank De Quengo du disquaire Bimbo Tower. A Paris et en proche banlieue, il n’y avait rien d’autre mis à part eux. Il y avait les Instants, puis après le Café de la Danse. C’était longtemps avant Mains d’Œuvres et le Point Éphémère. Ce soir là, presque trois heures de concert non-stop avec un entremêlement des projets et des personnalités invitées, dont un Luke Sutherland inénarrable au violon, tissent sur scène, comme dans le public, un fluide pas comme les autres, presque fraternel. Une célébration en forme d’intense communion, reflétant avant tout une certaine façon de prodiguer une musique sans doute moins noise qu’à la grande époque, mais plus aventureuse et inclassable qu’auparavant. Le charme est total et reste tenace.
Et la suite ? Nicolas ne joue pas la carte du mystère et dénombre les motifs de réjouissance. Pour ma part, j’ai fini un album solo, qui devrait sortir en fin d’année 2015. Avec NLF3, on a un disque d’inédits atmosphériques très ambient, des recherches pour des musiques de film, qu’on aimerait sortir au printemps. Plus hypothétique, on a quelques projets de disques, tel celui de Patton qui est quasi prêt. Fabrice ajoute, j’ai énormément de matériel accumulé, des parties de basse faite entre 1997 et 1999, que l’on retrouve d’ailleurs sur l’une des mixtapes, mais aussi des parties plus électroniques. Il faut que je trouve une façon de les sortir. Nicolas enfonce le clou. On va essayer de refaire des ciné-concerts, mais aussi des affiches communes avec les autres groupes du label. On est en train de regarder qui est disponible et à quelles dates. Par exemple, Heliogabale qui s’est remis à répéter. Et qui sera donc avec le 18 avril prochain avec NLF3 et le duo Quentin Rollet et Jérôme Lorichon au Petit Bain.
Dans dix ans ? Oui, on sera là. On ne s’est jamais dit qu’on allait arrêter demain.
Concours
On vous fait gagner trois places pour la soirée Prohibited le 18 avril au Petit Bain. Envoyez vos nom et prénom à l’adresse [email protected] ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort la veille pour le lendemain.
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Mixtape NLF3 – B.O. Favorites