On note (enfin c’est surtout Hall qui a noté) que dans les pays latins les distances demeurent très courtes (ah, les chauds latins !). Mais pas aussi courtes que dans les pays africains où le contact est quasiment systématique. Par contre, japonais et habitants des pays nordiques ne se touchent que très rarement et préfèrent garder une bonne distance avec l’interlocuteur. Mais ces distances sont aussi soumises à l’environnement. Ainsi elles seront différentes selon le confinement. Vous en conviendrez, on ne se comporte pas de la même façon selon que l’on se trouve dans le métro, un ascenseur ou un jardin public.
Hall a déterminé quatre zones ou plutôt quatre distances que l’humain respecte presque instinctivement. Le passage de l’une à l’autre de ces zones n’est en fait qu’une modification sensorielle.
Il donne un exemple avec une étude effectuée sur des américains du nord-est du continent issus de la classe moyenne. La proxémie révèle ici que ces personnes considèrent que :
- La distance intime est raisonnable de 15 à 40 cm.
- La distance personnelle est acceptable de 45 cm à 1,25 m.
- La distance sociale de est convenable1,20 m à 3,60 m.
- La distance publique est tolérable de 3,60 m à 7,50 m.
Avec ma femme, j’ai eu des proxémies tellement faibles que la famille s’est agrandie !
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