Jane the Virgin // Saison 1. Episode 18. Chapter Eighteen.
Je suis tellement surpris de voir que Jane the Virgin ne s’arrête jamais d’être une bonne série. Au départ, on aurait pu croire que le plaisir n’allait durer que 13 épisodes car c’est comme ça que la première saison a été construite dans un premier temps sauf que pas du tout, d’épisodes en épisodes Jane the Virgin continue d’être une excellente surprise et d’être l’une des meilleures séries actuellement diffusées. Je suis heureux de voir que je ne suis tout simplement pas déçu. Cet épisode est tout de même terrible pour Jane. La rupture de Jane et Rafael était quelque chose que je n’attendais pas du tout. Disons que je n’ai pas du tout cru que la série puisse faire quelque chose de ce genre là qui remet en cause une bonne partie de l’histoire de la saison. La romance entre ces deux personnages était bien installée et puis les doutes se sont installés à cause du bébé qui arrivent. Rafael estime qu’ils ont besoin de temps pour savoir ce qu’ils vont faire pour être de bons parents sauf que ce n’est pas vraiment comme ça que les scénaristes semblent réfléchir car dans la tête de Jane c’est une vraie rupture, sans retour possible. Les récents évènements ont fait que Rafael est devenu de plus en plus proche de son boulot, laissant alors de côté Jane qui est toute seule pour gérer la situation.
Car Jane a peur, peur d’être une mère et surtout peur de ne pas être à la hauteur. Rafael va demander à Jane de ne pas prendre le temps d’avoir des vacances familiales afin d’aider son cher et tendre à récupérer la licence d’alcool du Marbella. Jane accepte car elle se sent personnellement obligée de le faire jusqu’à se rendre compte qu’elle a ensuite parler comme à du poisson pourri à la femme en charge de donner ces fameuses licences. J’ai adoré cette histoire car c’est dans un premier temps très drôle et dans un second temps beaucoup plus tendre et la tendresse est quelque chose que Jane the Virgin manipule avec beaucoup de dextérité. Cet épisode est pourtant très chargé. Il y a donc toute l’histoire de Jane et Rafael, de Rafael avec la City Commitionner (et c’est réglé un peu facilement tout de même cette histoire) sans parler de Jane et sa mère (et grand mère) avec qui elle va parler encore une fois de sa relation avec Rafael et des problèmes qu’il y a dans cette relation. Je ne sais pas trop dans quelle direction Jane the Virgin veut réellement aller mais en tout cas, je suis toujours heureux de voir que les scénaristes savent créer une vraie fluidité entre les histoires et les personnages.
Car chaque scène a son importance mais chaque scène est aussi souvent différente de l’autre. L’intégration de la petite version de Jane servant de pensée qu’elle trouve sur son épaule était quelque chose de très drôle, un vrai clin d’oeil aux contes de fées avec le diablotin et l’ange qui viennent débattre de ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Bien entendu, ce n’est pas tout car la série se permet également de se concentrer sur d’autres intrigues, d’autres personnages comme Xiomara, Alba, Andie aussi ou encore Rogelio qui va enfin tout raconter à sa mère, Liliana. Cette dernière était très drôle car elle a une vision des choses qui n’est pas celle de Rogelio et qui est loin d’être une vision très moderne des réalités. La fin de cet épisode était touchante, plus qu’habituellement. C’est certes une scène de rupture mais ce n’est pas qu’une scène de rupture. C’est une scène qui marque vraiment le téléspectateur par rapport au fait que Jane a le coeur brisé (elle disait en plus de ça quelques minutes plus tôt à sa mère et sa grand mère que si elle a quitté Michael c’est simplement car elle est tombée amoureuse de Rafael et c’est pour cela que ce dernier et Jane sont ensemble, ou plutôt étaient). Un épisode à la fois touchant et drôle.
Note : 7.5/10. En bref, le plus dur c’est toujours la rupture, peu importe le sens que cela peut prendre.