En architecture, le chevet désigne l'extrémité du chœur d'une église du côté du maître-autel, sanctuaire de l'église, parce que, dans les édifices au plan en croix latine, le chevet correspond à la partie de la croix sur laquelle le Christ crucifié posa sa tête.
Il comprend l’ensemble des murs, fenêtres et toiture du chœur, du déambulatoire s'il y en a un et, éventuellement, de la ou des chapelles, rayonnantes avec absidioles, ou échelonnées.
Avec l'importance grandissante accordée aux reliques depuis l'époque carolingienne et l'augmentation spectaculaire des objets de vénération est apparu le besoin de consacrer un endroit de l'église à leur exposition. Ainsi s'amorce la tendance à regrouper les autels et les reliques dans des chapelles accolées au chœur, partie la plus sacrée de l'édifice.
Au cours du Xe siècle, les architectes créent un type de chevet associant un couloir de circulation semi-circulaire aux chapelles, celles-ci s'ouvrant sur son pourtour : c'est ce qu'on appelle "le chevet à déambulatoire et à chapelles rayonnantes". Le déambulatoire est la solution idéale pour faire face au nombre toujours grandissant des pèlerins. Il permet à ceux-ci de défiler devant les chapelles sans perturber la messe se déroulant dans la nef principale. Ce plan sera adopté dans beaucoup d'édifices.
Chevet plat
Les chevets à pans coupés commencent à se multiplier à partir de 1130 avant de se répandre à partir des années 1150 dans toute l'Europe. Toutefois, ce modèle de chevet ne supplantera jamais les chevets à forme arrondie.
La formule du chevet plat est une caractéristique des édifices obéissant à l'ordre cistercien qui renonce aux courbes extérieures de l'église. Par ailleurs, les églises de dimension modeste conservent des chevets plats, car la construction d'édifices à nef unique et chevet plat est d'un coût moindre.
À noter que les cathédrales à chevet plat sont beaucoup plus fréquentes en Angleterre.
D'après Wikipédia
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