Critiques Séries : The Royals. Saison 1. Episode 4. Sweet, Not Lasting.

The Royals // Saison 1. Episode 4. Sweet, Not Lasting.

Les choses se calment énormément dans cet épisode, peut-être un peu trop à mon goût. Il y a de bonnes choses mais tout n’est pas forcément judicieux. Les choix scénaristiques de The Royals nous permettent dans cet épisode de voir ce que c’est que de faire des relations publiques quand on est une famille royale et qu’il y a toujours des petits problèmes. Nous avons Helena qui continue de forcer sa fille à faire ce que cette dernière ne veut pas faire et c’est son garde du corps et coup de la semaine qui s’occupe d’elle tout au long de sa journée. Tout au long de la journée on va faire enchaîner à Eleanor les lieux divers et variés où il faut absolument être vu pour une histoire de relations publiques. Ce que je trouve dommage dans cette histoire c’est qu’ils ne parviennent pas à sortir du lot ou en tout cas à nous proposer quelque chose de véritable original. J’ai donc eu l’impression de voir tous les clichés des relations publiques : la maison de retraite, le foyer SPA, etc. Sauf qu’il aurait été bien de ne se concentrer que sur un lieu et en faire réellement quelque chose afin de permettre à Eleanor de se rendre compte de ses problèmes de drogue. Car cela a beau être amusant de la voir virevolter dans tous les sens, faire la folle et devenir câline avec tout le monde, il aurait été intéressant de justement exploiter ça de façon plus judicieuse.

Sauf que voilà, l’épisode n’exploite pas cette histoire de la meilleure façon qu’il soit, nous donnant l’impression que le but est de coincer Eleanor dans le rôle de la princesse que tout le monde ne peut que détester pour ses conneries et donc l’élément humoristique de la série. Cela me fait un peu penser à ce que Gossip Girl pouvait faire quand l’un des personnages de la série partait en cacahuète (c’est arrivé à Little J par exemple mais pas seulement à elle). Pendant ce temps, le Prince Liam doit faire sa première sortie de relations publiques lui aussi en tant qu’héritier au trône. Il se retrouve avec Helena qui tente de lui donner des conseils mais malheureusement, Liam ne va pas vraiment faire tout dans le bon ordre et faire des tas d’erreurs qui pourrait le transformer en la risée du pays. Heureusement que Helena est là pour sauver tout le monde sauf que là aussi c’est un peu too-much et les scènes entre la mère et le fils sont un peu trop expéditive. Je n’ai pas vraiment d’intérêt pour ce qui se passe en dehors du palais si ce qui se déroule entre la famille royale n’est pas suffisamment bien développé. Car j’ai aussi besoin de m’attacher aux personnages et à l’histoire qu’ils nous racontent. Si The Royals fait les choses dans le mauvais ordre, on risque de rapidement déserter.

Cet épisode pourrait bien être le premier gros problème que The Royals ait connu. La série a beau vouloir faire des choses, elle ne sait pas toujours dans quelle direction aller. Même dans les intrigues annexes n’ont pas suffisamment d’intérêt pour mériter notre attention. Je pense bien entendu à Marcus et sa relation avec Liam (il n’y a pas suffisamment de bons ingrédients là dedans pour nous donner envie d’en voir plus), sans parler de Ashok. C’est le genre de personnages secondaires qui sont sensés apporter quelque chose qui finalement n’apportent pas grand chose. En tout cas, The Royals ne parvient pas à démontrer tout l’intérêt de ces personnages. Jasper à côté est bien plus intéressant, surtout dans la relation qu’il entretient avec Eleanor. Je pense qu’il y a quelque chose qui se dessine petit à petit et que The Royals pourrait bien trouver succulent. Contrairement à la relation entre Liam et Gemma qui ne parvient pas à décoller et les idées de la série, pendant que la relation entre Liam et Ophelia n’a finalement pas de grande tirade pour nous passionner. Je me demande vraiment comment compte s’achever cette saison mais il n’y a pas vraiment de pistes qui m’intriguent vraiment pour la suite. On va donc attendre de voir ce que ce Gossip Girl pour adultes veut faire.

Note : 3/10. En bref, l’idée n’était pas mauvaise mais l’exécution est tout de même sacrément ratée.