Revenge // Saison 4. Episode 19. Exposure.
Après la fin de l’épisode précédent, la vie d’Emily ne pouvait plus jamais être la même. C’est une nouvelle série que l’on suit désormais et « Exposure » permet de faire le bilan du passé et nous introduire Amanda Clarke. Car si l’on sait depuis le départ que Emily est la vraie Amanda, ce que je trouve de réellement intéressant là dedans c’est le fait que finalement cet épisode va nous offrir tout un tas de moments nostalgiques qui reviennent sur ce qui s’est déroulé par le passé dans la série. Elle va faire une interview en télévision afin de raconter les dernières vingt années de sa vie et le temps qu’elle a passé sous les traits d’Emily Thorne. C’était plutôt touchant et l’on peut dire que Emily VanCamp a réellement su toucher le téléspectateur comme rarement cette année. Cela faisait un sacré bout de temps que l’actrice n’avait pas été aussi émouvante. Mais cet épisode dans son intégralité est émouvant car il permet de rappeler tout le chemin que Revenge a pu parcourir (enfin, surtout durant la première saison car j’ai l’impression qu’il n’y a presque que des images de la première saison en guise de souvenirs, comme si les deux saisons suivantes étaient reniées des scénaristes et ce n’est pas forcément une mauvaise idée non plus).
Cet épisode permet de rappeler au téléspectateur qu’Amanda a réussi à avoir sa vengeance, celle qu’elle voulait dès qu’elle est retournée dans les Hamptons sous une nouvelle identité. Cependant, je trouve un peu étrange que ABC ait décidé de diffuser cet épisode maintenant alors qu’apparemment, cet épisode devait être l’avant dernier épisode de la saison et l’épisode de la semaine prochaine l’épisode 19, le vrai. Je me demande comment tout va se goupiller par la suite mais peu importe car de toute façon à mes yeux tout ce qui se passe dans cet épisode colle parfaitement avec la révélation de l’épisode précédent. Quoi qu’il en soit, j’apprécie que Revenge nous apporte un semble de conclusion car c’est plus ou moins ce qui va se passer avec cet épisode. Cet épisode est bourré de flashbacks, comme si Revenge était en train d’arriver au bout du chemin, comme si la série arrivait à sa conclusion. Je ne serais pas contre l’idée que les scénaristes décident de donner à l’issue de cette saison une vraie conclusion satisfaisante à la série. Je vois mal comment de toute façon cela peut mal se terminer. Si saison 5 il devait y avoir, elle ne servirait strictement à rien (à moins que les scénaristes soient suffisamment salaud pour terminer cette saison sur un cliffangher mais j’en doute).
On n’a jamais été aussi proche du dénouement dans cette série et je trouve que cela fonctionne assez bien. Les flashbacks impliquent une certaine forme de nostalgie qui rappelle à quel point j’ai pu apprécier cette série fût un temps. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même désormais mais ce n’est pas trop grave car malgré tous les défauts de cette série, j’en garde encore un bon souvenir. Margaux de son côté continue de passer du coq à l’âne sans que l’on ne comprenne trop pourquoi et puis bien entendu que Nolan se retrouve encore une fois pas trop aidé par Louise. Cette dernière est une folle de première, un personnage que Revenge n’avait pas bien fait d’intégrer au début de la saison et qui a su se révéler au fil des épisodes afin de délivrer ce que l’on connaît d’elle dans l’épisode précédent (ou encore quand elle a balancé son frère de la falaise). Jack de son côté reste le même pendant que David Clarke continue de soutenir sa fille. Le fait que l’on revienne sur le passé d’Emily (et donc d’Amanda) est une occasion en or de rappeler tous les personnages qu’elle a pu réduire eu cendre simplement en claquant des doigts. Ils méritaient tous leur petite fessée tout de même. La scène finale entre David et Amanda était probablement la plus belle scène de l’épisode, quoi de mieux pour terminer un épisode qu’une aussi belle scène. On n’aurait presque pas besoin d’en voir plus.
Note : 8/10. En bref, je n’avais pas été aussi enjoué de regarder un épisode de Revenge qu’avec celui-ci où l’émotion coule à flot et la nostalgie prend en grippe la série.