Une nuit

Note:

Une nuit

Réalisation Philippe Lefebvre (II) 2011

Paris by night chez les malfrats, les gueules cassées, les bons et les méchants et la nuit va être longue. La Mondaine se déplace de Club en Club et de bordel en bordel pour faire sa loi. La limite est faible entre mafieux et flics corrompus.

Chaque nuit un chauffeur accompagne le Commissaire Weiss pour sa virée d’enfer. Cette nuit là, c’est la jeune Deray, fascinée par son supérieur à l’air sombre, un flic ténébreux, un taiseux mais qui semble connaître le milieu et toutes les ficelles de la nuit.

Une ballade qui nous emmène jusqu’à l’aube et on redécouvre Paris sur un autre circuit entre luxe et zone d’ombre. Un Paris qui appartient au tenancier de clubs et et aux flambeurs paumés, à la racaille aussi. C’est cosmopolite et c’est la nuit de tous les dangers.

Sans aucun doute Philippe Lefebvre (II) est un parisien et il aime sa ville et sait la filmer, son choix de casting est solide.

Un Rochdy Zem convaincant et convaincu,  façon Lino Ventura.

Sara Forestier tient bien le volant et reste crédible.

Samuel Le Bihan est le roi de la nuit, il est parfait, c’est le gros dur avec l’élégance des gros sous.

Dans le genre « Parrain », Un passage remarquable de Richard Bohringer.

Du bon polar, des amitiés viriles, on ne la raconte pas à Philippe Lefebvre (II) il connait la chanson.

Synopsis allociné Une nuit : Paris. Simon Weiss, commandant à la Brigade Mondaine, entreprend, comme chaque soir, sa tournée des établissements de nuit. Son métier. Une nuit, mais pas comme les autres… Très vite Weiss comprend qu’on veut le piéger. Pris en tenaille entre la police des polices et les voyous, Weiss va se défendre, affronter flics, hommes d’affaires et malfrats…