En présentant son « programme de stabilité », le Gouvernement proclame une nouvelle fois sa foi en le respect du « critère de Maastricht » limitant le déficit public à 3%.
Ce critère n’a aucun sens actuellement.
Lorsqu’il a été inventé par un haut fonctionnaire en 1981, l’inflation était de 13,4%. il présumait un déficit de l’État à hauteur de ⅕ de l’inflation, ce qui est somme toute raisonnable.
Mais dès 1986, l’inflation est descendue en dessous de 5% et y est restée.
Lorsque ce critère est adopté comme référence européenne en 1991, l’inflation était encore de 3 %. c’était objectivement une valeur limite.
Depuis, et en ¼ de siècle, l’inflation est toujours oscillé ente 0,1% et 2,4% avec une moyenne de 1,6%
Le critère de 3% induit une dérive des dépenses actuellement 6 fois supérieures à l’inflation, ce qui ne peut qu’augmenter la dette.
Ce critère n’a donc plus aucune objectivité.
Le déficit public n’a aucune raison d’être supérieur à l’inflation, sauf à pouvoir faire tourner la planche à billets et donc à spolier le citoyen.