“De nombreux champions ont voulu pousser le surf à ses limites extrêmes en chevauchant les vagues les plus spectaculaires, les rouleaux les plus dangereux. Des hommes soudain minuscules face à des déferlantes de géant. RIDING GIANTS est leur histoire. Mais impossible de la raconter sans conter celle du surf lui-même. Un sport devenu mondialement synonyme de jeunesse, d’aventure et de liberté.” (résumé Allociné)
Film-jumeau de Dogtown and Z-Boys (et tout naturellement réalisé par le même Stacy Peralta), Riding Giants en est le prolongement logique : remontant aux sources mêmes d’une discipline qui a tant influencé sa pratique du skateboard.
Le documentaire dresse donc un panorama du surf – de ses origines jusqu’à sa récente évolution – qui offre le luxe de se montrer accessible même au néophyte n’ayant jamais trempé un orteil dans l’eau salée (grâce en rendue au style de l’auteur qui flirte avec l’esthétique du clip sans jamais y sombrer).
Pour ensuite se concentrer sur la catégorie très spécifique des « riders de géantes » : ces seigneurs des mers qui s’en vont, par simple goût du défi, chevaucher des vagues hautes comme des immeubles.
Outre d’époustouflantes vues de kamikazes en pleine action (qui donnent à ressentir comme rarement la puissance de l’élément marin), l’ensemble offre ainsi l’opportunité de croiser le chemin de légendaires figures.
Des icônes à l’étonnante simplicité, dont le but dans l’existence semble de parvenir à surfer la vague parfaite, dussent-ils attendre une vie entière pour cela.
Une dévotion qui transmet quelque chose d’émouvant : exhalant une liberté totale sans rien cacher des sacrifices qui en découlent.
Toute l’attention cristallisée sur un unique objectif, quitte à délaisser le superflu.
Prix à payer qui apparaît presque dérisoire, tant chacun des intervenants vibre de l’éclat particulier de celui qui a approché quelque chose de plus grand.
On jurerait y saisir une parfaite définition de la passion…